« 6.800 tonnes de sucre impropre à la consommation venait d’être saisi par les agents de l’Office congolais de contrôle (OCC) dans le Bas-Congo », a indiqué, dimanche 4 mars 2012, l’honorable Jean-Claude Vuemba sur les antennes d’une radio locale. L’élu de Kasangulu exige de la représentation nationale une enquête parlementaire responsable afin d’endiguer le terrorisme alimentaire qui fait sa loi en RDC de la part des importateurs.
Ces derniers ne tiennent nullement compte de la loi en matière d’importation ni même les normes hygiéniques et moins encore les recommandations de la Conférence de Hanoi. Cette cargaison de la mort provient du Brésil sur commande de la société Socimex.
On se rappellera qu’en date du 22 février 2012, l’OCC/Bas-Congo avait procédé à la destruction de 2.840 sacs de maïs impropre à la consommation. Ce lot d’origine uruguayenne provenant de l’Amérique latine était saisi au poste de l’OCC/Lufu dans le Bas-Congo puisque ayant passé par l’Angola.
Jean-Claude Vuemba qui en sait quelque chose sur les interventions de énergiques des autorités de la RDC qui entretiendraient et encourageraient le terrorisme alimentaire, met en garde quiconque s’hasarderait à soustraire cette cargaison de la mort des dépôts de l’OCC.
Il en appelle à la représentation nationale d’ouvrir une enquête responsable afin de démanteler de ce réseau maffieux et établir les responsabilités.
« Le terrorisme alimentaire serait encouragé par le décret de la mort portant suppression des frais de Tally », indiquent certains experts en la matière de contrôle scientifique et technique des produits consommables.
« Décret de la mort » parce que l’OCC se voit privé des moyens devant lui permettre à s’acquitter de ses obligations en la matière conformément aux dispositions de l’ordonnance-loi de 1974 et celui du décret n° 09/42 du 03 décembre 2009 fixant les statuts de l’OCC.
Le gouvernement est donc appelé à disponibiliser les moyens conséquents pour permettre à l’OCC de mieux faire son travail et sauver la vie des consommateurs par ses analyses.
En outre, les services de l’ordre et la magistrature devront s’investir davantage dans la lutte acharnée contre le terrorisme alimentaire et décourager tous, grands ou petits importateurs, qui s’évertuent à cracher sur la santé des Congolais. Car, la santé n’a pas de prix.
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5 mars 2012 © Congo Nouveau – Daudet Luzayamo