Le Directeur Général de l’OCC a également signé un contrat de performance avec les chefs de départements représentés par leur collègue du contrôle à l’import, Kahuzi ainsi qu’avec les chefs de directions provinciales, représenté par le directeur provincial de Kinshasa, M.Otokatoka.
Le contrat de performance, signé chaque année, comporte des indicateurs économiques, financiers et stratégiques repris respectivement dans le budget de l’exercice 2019 et dans le programme d’actions 2019.
A cette occasion, le ministre Jean-Lucien Bussa a affirmé que le rôle stratégique de l’OCC est incontestable dans le contexte actuel de démantèlements tarifaires au niveau mondial et continental. Cet office, a-t-il ajouté, fait désormais de la qualité et du prix des critères déterminants au moment du passage à la frontière de toutes marchandises son cheval de bataille.
Selon M. Bussa, l’OCC est un acteur public de premier rang pour les différents agents économiques, en l’occurrence les producteurs demandeurs de la compétitivité, des opérateurs d’échanges commerciaux avides de facilitations pour autant qu’elles soient régulières, les consommateurs demandeurs des produits plus performant au moindre coût possible.

Recommandations
Pour cette année, il a recommandé la prise des dispositions nécessaires afin de monter d’échelle dans l’accomplissement des objectifs par l’OCC et d’optimiser la réalisation des objectifs. M. Bussa a cité entre autre la stabilisation du cadre budgétaire de l’Office, en lui assurant les moyens nécessaires de sa politique générale, en renforçant le mandat juridique pour le développement de nouveaux créneaux d’activités, notamment le contrôle environnemental, le contrôle de l’industrie pharmaceutique locale et le contrôle de la radioactivité.
Il s’agit aussi d’aider l’OCC à recouvrer ses créances dans les différentes institutions publiques et de l’intégrer davantage dans la mouvance du commerce régional et international.
Il a cité dans ce cadre une appropriation de la culture de facilitation et de gestion plus rationnelle des risques, sans porter atteinte à son objet social à savoir la protection des consommateurs.

Un contrat de performance à deux volets
De son coté, le directeur général de l’OCC a fait savoir que le nouveau contrat de performance comporte deux volets, dont le premier est un réseau d’indicateurs économiques et financiers. Dans ce contrat, on y retrouve notamment des résultats et ratios de gestion, tels que le chiffre d’affaires, la marge brute d’autofinancement, la trésorerie nette, le résultat brut d’exploitation, le résultat courant avant impôt ainsi que la valeur ajoutée.
Ces différents indicateurs, a-t-il dit, permettront à l’entreprise de procéder en temps utile à une revue de la performance, afin de mesurer à titre indicatif, l’évolution de la structure financière de l’Office, de l’outil de production, du niveau d’activité ainsi que de la contribution au budget de l’Etat sous diverses formes.

Le deuxième volet, a poursuivi M. Risasi Tabu, concerne une palette d’indicateurs stratégiques, dont certains sont non métriques et exprimés particulièrement en termes d’objectifs et d’affectations des ressources. Ces indicateurs gravitent autour des axes stratégiques que sont, la rationalisation continue de la gestion, le renforcement des capacités humaines, techniques et logistiques, le développement de nouveaux créneaux et l’optimisation du marketing institutionnel.
Il a également fait remarquer que des indicateurs techniques et administratifs sont naturellement associés à ce volet stratégique. Ils consistent à mettre en œuvre la politique générale et la vision managériale déterminée par les orientations du Conseil d’Administration. Ces indicateurs ont pour objectif de vérifier objectivement les différents indicateurs, a dit le directeur général de l’OCC, qui a annoncé que l’entreprise va mesurer périodiquement les progrès et les résultats enregistrés par rapport au renforcement des compétences de l’Office dans les sphères clés d’activités, à l’exploitation rationnelle des ressources humaines, financières et logistiques, à la satisfaction optimale des exigences des clients manifestement légitimes et à l’affermissement de l’éthique et de la déontologie professionnelle.
Selon lui, la vision managériale de l’OCC au seuil de l’année 2019, demeure l’accréditation de l’Office dans ses principaux secteurs opérationnels entre autres de l’Inspection (ISO 17020), de la certification (ISO 17065/17021/17024) et des essais et étalonnages (ISO 17025).
Il a souligné que l’OCC s’engage à publier, à vulgariser et à éclater le budget global approuvé, à signer des contrats de performance spécifiques avec les entités décentralisées dans les trente jours, à dater de la signature du présent contrat. Il s’agit aussi de préparer à la fin de chaque mois, un état d’exécution mensuel qui indique les performances et les contreperformances enregistrées, avec justifications et de maintenir le paiement régulier des salaires afin de garantir la motivation des agents.
Source : ACP/Fng/ZNG/Kji/nig