Le 9ème Comité de Pilotage du Contrat de Vérification avant expédition des marchandises importées en RDC, orienté fondamentalement vers la vérification de la conformité, s’est clôturé à Paris La Défense le 06 avril 2023. La cérémonie sobre de clôture, après des journées studieuses de travail, a été présidée conjointement par Dr Etienne TSHIMANGA MUTOMBO et M. Stéphane GAUDECHON, respectivement Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle et Vice-Président de Bureau Veritas BIVAC BV. Était présent à cette occasion M. Bertrand MARTIN, SVP de Bureau Veritas en charge de la zone opérationnelle Afrique.
Comme tracé par le Chef de la délégation OCC dans son mot d’ouverture, les échanges ont porté principalement au cours ces travaux sur l’application du routing, autrement dit le passage progressif de la route A, synonyme de contrôles systématiques, aux routes B et C, traduction des facilitations modulées pour les exportateurs et/ou importateurs dont les cargaisons accusent moins de risques, ainsi que les transactions dont les marchandises sont couvertes de licences de fabrication, porteuses a priori d’un label de confiance supérieure quant à leur conformité.
La liste des entreprises éligibles est encore loin des espérances partagées par les deux partenaires du contrat, soucieux l’un et l’autre de l’inscrire davantage dans la dynamique du commerce international, lequel est de plus en plus favorable à l’octroi des facilitations commerciales, sans préjudice des exigences normatives, fondement des prestations de l’Office Congolais de Contrôle autant que de Bureau Veritas BIVAC BV.
Aux termes de ce Comité, des résolutions plus précises ont été prises pour une coopération davantage performante dans le domaine de la formation, en adéquation avec la vision et la politique générale de management de l’Office Congolais de Contrôle. La nouvelle approche revient ainsi à faire bénéficier autant les entités provinciales que le siège central des opportunités de formation et de renforcement des capacités offertes par Bureau Veritas BIVAC BV. Elle revient également à trouver une voie plus efficace pour le transfert des technologies, en harmonie avec la vision d’accréditation et/ou de certification dans les principales sphères d’activités de l’OCC, afin de porter indiscutablement OCC au diapason des organismes homologues au niveau régional et international, sans mépris de ses avantages actuels certains par rapport à bon nombre desdits organismes.
A la veille de la séance de clôture, la délégation de l’OCC a visité un des plus grands chantiers ouverts actuellement sur la planète, pour abriter le siège de Total Energies dans le quartier de La Défense à Paris. Il s’agit de porter très haut une double tour de 242 mètres d’un côté et 180 mètres de l’autre, The Link. Deux ailles correspondant à deux tours jumelles, ou mieux de fausses jumelles, dont la plus haute comptera 52 étages, seront reliées par 30 passerelles. Elles vont couvrir 130 000 mètres carrés de bureaux et services, 2800 mètres carrés de surfaces extérieures végétalisées, 4200 mètres carrés de panneaux photovoltaïques.
Bureau Veritas est en charge du suivi des travaux de ce monument architectural dont l’inauguration est programmée en 2025. Une école pour l’Office Congolais de Contrôle.
Mot d’ouverture prononcé par M. Stéphane GAUDECHON,
Vice-Président de Bureau Veritas BIVAC BV
Eléments clés du discours et Commentaires
- Bref historique et Positionnement actuel de Bureau Veritas
Cette grande société a démarré son activité par la classification de navires en 1828. Pourquoi « Veritas » ? La réponse est accessible, déjà, via une pièce rare en bronze qui a été réalisée à la naissance de la société : « la Veritas » et dont les symboles désignent tout à la fois ceci : la justice, l’impartialité, le commerce, la connaissance, la marine (premier métier de Bureau Veritas), la vigilance, l’universalité et, bien entendu la vérité.
« Tout ici désigne les principales missions qui nous sont dévolues en notre qualité de tiers de confiance, ce que nous caractérisons aujourd’hui par la volonté d’apporter la confiance entre tous les acteurs de la société auprès desquels nous assurons nos activités et déployons des services de plus en plus innovants. »
L’engagement profond de Bureau Veritas dans l’innovation a été constaté par ailleurs, au cours du présent Comité, lors d’une démonstration inédite de ce qu’il peut fournir comme prestations en matière de sécurité industrielle particulièrement, par la prévention des risques multiformes susceptibles de peser sur de gigantesques installations électriques. Cet engagement trouve un prolongement dans notamment le développement inclusif et le respect de l’environnement, ainsi que les solutions proposées en rapport avec l’économie circulaire.
- Une vue des attentes communes à l’occasion du IXème COPIL
« Nous sommes réunis pour le IX ème Comité de Pilotage entre l’OCC et Bureau Veritas, son mandant pour le programme de Vérification de Conformité, Comité qui a pour mission de faire une mise au point 2 fois / an de nos opérations, de nos actions en matière de transfert de compétence et de capacités, de l’évolution de notre partenariat et de manière générale de l’amélioration de notre programme ».
Dans un contexte où la responsabilité sociétale (ISO 26 000) impose à toute organisation de rendre continuellement compte de la façon dont elle s’acquitte de ses missions, par rapport aux attentes des différentes parties intéressées, Bureau Veritas comme OCC est conscient de l’importance d’unir nos forces communes pour le bien de la population congolaise et de ses acteurs économiques. Il travaille à rendre cette collaboration plus efficace par la création d’une plateforme de gestion de risque autour des datas qu’il est seul capable de réunir depuis des années sur la RDC. Sa longue expérience régionale, son vaste déploiement sur toutes les zones géographiques ainsi que sa connaissance de tous les acteurs lui confèrent une expertise au-dessus de toute concurrence. La plateforme qui est ainsi envisagée sur le socle de l’importante masse de données générées par Bureau Veritas sera présentée d’ici quelques mois à l’Office Congolais de Contrôle et, par-delà celui-ci, aux institutions gouvernementales de la RDC. L’OCC sera rattaché ce Big data stratégique pour une gestion coordonnée et plus performante encore du programme commun dans le management technique du commerce extérieur.
Cela étant, le 9ème Comité de Pilotage devrait, pour le Vice-Président de Bureau Veritas, s’articuler autour de 3 composantes majeures :
- le point sur les principales composantes de notre contrat avec un focus sur le déploiement du routing, le règlement des actions en instance, le renforcement de la conformité et les actions menées en faveur de la formation et du transfert de capacités ;
- une réflexion sur l’évolution de la collaboration dans les domaines du contrôle et de la certification dans les activités qui ne sont pas déployées suffisamment, ou pas encore par l’OCC ;
- un chapitre sur l’élargissement éventuel du dispositif actuel aux activités de contrôle des produits visés par l’obligation possible de recyclage après leur cycle d’utilisation sur le territoire congolais.
La collaboration entre l’Office Congolais de Contrôle et Bureau Veritas BIVAC BV s’inscrit ainsi opérationnellement, et légalement, dans une perspective de 4 ans, jusqu’au terme de notre contrat actuel. Elle ambitionne de faire de ce partenariat le socle de notre développement commun, mais surtout celui de l’OCC et de sa future stratégie.
« Nous pensons qu’il est de notre devoir de vous accompagner toujours plus et toujours mieux pour satisfaire à l’agenda que vous avez manifesté lors de votre discours d’investiture, consistant à positionner l’OCC comme un acteur de référence dans l’économie congolaise, au profit de sa population. Ce processus d’amélioration continue est au centre de nos préoccupations, et je crois pouvoir dire qu’il a servi depuis des années de moteur de la dynamique partenariale permettant à Bureau Veritas de vous doter des meilleurs standards et des meilleurs outils en matière de conformité, autant qu’à l’OCC de mieux servir ses clients ».
Au cours du présent Comité de Pilotage, la délégation OCC conduite par son Directeur Général, Dr Etienne TSHIMANGA MUTOMBO, a eu l’avantage d’être présentée à M. Bertrand Martin, le nouveau Senior Vice- Président (SVP) en charge de l’Afrique, qui a participé avec intérêt aux travaux de conclusions.
Mot d’ouverture de Dr Etienne TSHIMANGA MUTOMBO, Directeur Général de l’OCC
Eléments clés
« Après Dubaï, en octobre 2022, nous voici réunis cette fois-ci au siège de Bureau Veritas BIVAC BV à Paris, dans ce beau quartier légendaire de La Défense, haut lieu de la République française, où sont nouées d’importantes affaires économiques et commerciales depuis une quarantaine d’années.
Je suis gré à l’Eternel, qui a protégé mon voyage et celui de toute ma délégation jusqu’ à cette ville lointaine.
Je vous remercie très sincèrement pour la qualité de l’accueil, et vous annonce par ailleurs ma profonde espérance d’un véritable succès, au terme des échanges et de toutes les visites d’étude ainsi que d’informations organisées en notre faveur.
Pour mémoire, il avait été recommandé dans le Plan des 100 jours de l’Office Congolais de Contrôle, après ma prise des fonctions comme Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle en septembre 2022, d’« Organiser à brève échéance un Comité de pilotage pour faire le point sur le Contrat OCC-BIVAC ».
Ceci a été accompli à Dubaï. Et il fallait le faire sans perte de temps, avec précisément le premier partenaire stratégique aujourd’hui de l’Office Congolais de Contrôle dans l’évaluation de la conformité des marchandises importées en République Démocratique du Congo.
Nous avions évoqué aussi la nécessité, notamment, de dynamiser le transfert des capacités par BIVAC vers l’OCC, sous couvert visible des équipements de contrôle, en particulier des équipements de Laboratoires et/ou de Contrôles techniques, afin de soutenir la marche impérative de l’OCC vers l’accréditation dans ses principales sphères d’activités.
Cela est en train de se faire manifestement, aujourd’hui plus qu’avant.
A Dubaï, nous avions également convenu d’organiser en triple partenariat entre l’Office Congolais de Contrôle, Bureau Veritas BIVAC BV et la Fédération des Entreprises du Congo, FEC en sigle, un forum d’échanges sur le programme de Vérification de la Conformité (VOC), en développement sur le socle du PVI traditionnel, et aussi en détachement de ce dernier.
Le forum organisé dans les enceintes du patronat congolais nous a portés à l’écoute des opérateurs économiques. Il nous a permis de remplir notre devoir de redevabilité, conformément à un des principes cardinaux de la Norme ISO 26 000 sur la Responsabilité Sociétale des Organisations. Il devait permettre aussi d’identifier, de manière participative et concertée, les forces et les faiblesses de notre système commun de travail, ainsi que favoriser la promotion des outils stratégiques relatifs à la sécurité alimentaire, à la labélisation et au suivi numérique des opérations via l’application VERIGATES singulièrement.
Nous l’avons accompli le 07 mars 2023, au siège plein à craquer de la Fédération des Entreprises du Congo.
(…)
Autant nous avons enregistré des sujets de satisfaction, et des motifs d’encouragement pour continuer à marcher de l’avant, autant devrions-nous sûrement nous pencher avec plus d’attention sur divers obstacles qui persistent à joncher notre chemin.
Aussi, je me réjouis des points inscrits à l’ordre du jour de l’agenda concerté, pour ce Neuvième comité de pilotage, depuis la signature du nouveau contrat de vérification, le 07 novembre 2016, et son démarrage le 07 février 2017.
En effet, nous allons échanger suffisamment au cours des présents travaux, j’espère, sur la mise en œuvre du système de routing, la clé pour l’abandon progressif des contrôles systématiques, la promotion de la facilitation des opérations à travers le développement de l’analyse et de la gestion des risques, la consolidation des critères de sélectivité, la préférence désormais accordée à des vérifications ciblées et rationalisées.
Nous allons aussi reprendre nos discussions pour une coopération plus performante dans le domaine de la formation, en adéquation avec la vision et la politique générale de management de l’Office Congolais de Contrôle.
De même, ces travaux nous offrent l’opportunité d’examiner en profondeur les modalités d’un transfert technologique plus efficace au bénéfice de l’OCC.
Je note avec intérêt que la présente session du Comité de pilotage intervient à peine quelques jours après la 7ème édition de la Semaine française de Kinshasa, sur le thème « Entreprendre en RDC ».
Elle se tient également après la rencontre au sommet de nos deux Chefs d’Etat, Leurs Excellences Messieurs Emmanuel MACRON et Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui ont présidé ensemble le Forum économique de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Bureau Veritas BIVAC BV et l’Office Congolais de Contrôle s’inscrivent dans ce partenariat entre la France et la RDC auquel nous souhaitons de meilleurs jours sinon, mieux, de meilleures années encore. Avec la volonté partagée d’inscrire davantage nos opérations dans le vaste champ de la numérisation et l’ambitieux programme national d’amélioration du climat des affaires, sans préjudice des vérifications saines et efficaces, gages de la confiance, de la loyauté des transactions commerciales et de la prospérité collective bien maîtrisée ».
Le 9ème Comité de Pilotage du Contrat de Vérification avant expédition des marchandises importées en RDC, orienté fondamentalement vers la vérification de la conformité, s’est clôturé à Paris La Défense le 06 avril 2023. La cérémonie sobre de clôture, après des journées studieuses de travail, a été présidée conjointement par Dr Etienne TSHIMANGA MUTOMBO et M. Stéphane GAUDECHON, respectivement Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle et Vice-Président de Bureau Veritas BIVAC BV. Était présent à cette occasion M. Bertrand MARTIN, SVP de Bureau Veritas en charge de la zone opérationnelle Afrique.
Comme tracé par le Chef de la délégation OCC dans son mot d’ouverture, les échanges ont porté principalement au cours de ces travaux sur l’application du routing, autrement dit le passage progressif de la route A, synonyme de contrôles systématiques, aux routes B et C, traduction des facilitations modulées pour les exportateurs et/ou importateurs dont les cargaisons accusent moins de risques, ainsi que les transactions dont les marchandises sont couvertes de licences de fabrication, porteuses a priori d’un label de confiance supérieure quant à leur conformité.
La liste des entreprises éligibles est encore loin des espérances partagées par les deux partenaires du contrat, soucieux l’un et l’autre de l’inscrire davantage dans la dynamique du commerce international, lequel est de plus en plus favorable à l’octroi des facilitations commerciales, sans préjudice des exigences normatives, fondement des prestations de l’Office Congolais de Contrôle autant que de Bureau Veritas BIVAC BV.
Aux termes de ce Comité, des résolutions plus précises ont été prises pour une coopération davantage performante dans le domaine de la formation, en adéquation avec la vision et la politique générale de management de l’Office Congolais de Contrôle. La nouvelle approche revient ainsi à faire bénéficier autant les entités provinciales que le siège central des opportunités de formation et de renforcement des capacités offertes par Bureau Veritas BIVAC BV. Elle revient également à trouver une voie plus efficace pour le transfert des technologies, en harmonie avec la vision d’accréditation et/ou de certification dans les principales sphères d’activités de l’OCC, afin de porter indiscutablement OCC au diapason des organismes homologues au niveau régional et international, sans mépris de ses avantages actuels certains par rapport à bon nombre desdits organismes.
A la veille de la séance de clôture, la délégation de l’OCC a visité un des plus grands chantiers ouverts actuellement sur la planète, pour abriter le siège de Total Energies dans le quartier de La Défense à Paris. Il s’agit de porter très haut une double tour de 242 mètres d’un côté et 180 mètres de l’autre, The Link. Deux ailles correspondant à deux tours jumelles, ou mieux de fausses jumelles, dont la plus haute comptera 52 étages, seront reliées par 30 passerelles. Elles vont couvrir 130 000 mètres carrés de bureaux et services, 2800 mètres carrés de surfaces extérieures végétalisées, 4200 mètres carrés de panneaux photovoltaïques.
Bureau Veritas est en charge du suivi des travaux de ce monument architectural dont l’inauguration est programmée en 2025. Une école pour l’Office Congolais de Contrôle.
Mot d’ouverture prononcé par M. Stéphane GAUDECHON, Vice-Président de Bureau Veritas BIVAC BV
Eléments clés du discours et Commentaires
- Bref historique et Positionnement actuel de Bureau Veritas
Cette grande société a démarré son activité par la classification de navires en 1828. Pourquoi « Veritas » ? La réponse est accessible, déjà, via une pièce rare en bronze qui a été réalisé à la naissance de la société : « la Veritas » et dont les symboles désignent tout à la fois ceci : la justice, l’impartialité, le commerce, la connaissance, la marine (premier métier de Bureau Veritas), la vigilance, l’universalité et, bien entendu la vérité.
« Tout ici désigne les principales missions qui nous sont dévolues en notre qualité de tiers de confiance, ce que nous caractérisons aujourd’hui par la volonté d’apporter la confiance entre tous les acteurs de la société auprès desquels nous assurons nos activités et déployons des services de plus en plus innovants. »
L’engagement profond de Bureau Veritas dans l’innovation a été constaté par ailleurs, au cours du présent Comité, lors d’une démonstration inédite de ce qu’il peut fournir comme prestations en matière de sécurité industrielle particulièrement, par la prévention des risques multiformes susceptibles de peser sur de gigantesques installations électriques. Cet engagement trouve un prolongement dans notamment le développement inclusif et le respect de l’environnement, ainsi que les solutions proposées en rapport avec l’économie circulaire.
- Une vue des attentes communes à l’occasion du IXème COPIL
« Nous sommes réunis pour le IX ème Comité de Pilotage entre l’OCC et Bureau Veritas, son mandant pour le programme de Vérification de Conformité, Comité qui a pour mission de faire une mise au point 2 fois / an de nos opérations, de nos actions en matière de transfert de compétence et de capacités, de l’évolution de notre partenariat et de manière générale de l’amélioration de notre programme ».
Dans un contexte où la responsabilité sociétale (ISO 26 000) impose à toute organisation de rendre continuellement compte de la façon dont elle s’acquitte de ses missions, par rapport aux attentes des différentes parties intéressées, Bureau Veritas comme OCC est conscient de l’importance d’unir nos forces communes pour le bien de la population congolaise et de ses acteurs économiques. Il travaille à rendre cette collaboration plus efficace par la création d’une plateforme de gestion de risque autour des datas qu’il est seul capable de réunir depuis des années sur la RDC. Sa longue expérience régionale, son vaste déploiement sur toutes les zones géographiques ainsi que sa connaissance de tous les acteurs lui confèrent une expertise au-dessus de toute concurrence. La plateforme qui est ainsi envisagée sur le socle de l’importante masse de données générées par Bureau Veritas sera présentée d’ici quelques mois à l’Office Congolais de Contrôle et, par-delà celui-ci, aux institutions gouvernementales de la RDC. L’OCC sera rattaché ce Big data stratégique pour une gestion coordonnée et plus performante encore du programme commun dans le management technique du commerce extérieur.
Cela étant, le 9ème Comité de Pilotage devrait, pour le Vice-Président de Bureau Veritas, s’articuler autour de 3 composantes majeures :
- le point sur les principales composantes de notre contrat avec un focus sur le déploiement du routing, le règlement des actions en instance, le renforcement de la conformité et les actions menées en faveur de la formation et du transfert de capacités ;
- une réflexion sur l’évolution de la collaboration dans les domaines du contrôle et de la certification dans les activités qui ne sont pas déployées suffisamment, ou pas encore par l’OCC ;
- un chapitre sur l’élargissement éventuel du dispositif actuel aux activités de contrôle des produits visés par l’obligation possible de recyclage après leur cycle d’utilisation sur le territoire congolais.
La collaboration entre l’Office Congolais de Contrôle et Bureau Veritas BIVAC BV s’inscrit ainsi opérationnellement, et légalement, dans une perspective de 4 ans, jusqu’au terme de notre contrat actuel. Elle ambitionne de faire de ce partenariat le socle de notre développement commun, mais surtout celui de l’OCC et de sa future stratégie.
« Nous pensons qu’il est de notre devoir de vous accompagner toujours plus et toujours mieux pour satisfaire à l’agenda que vous avez manifesté lors de votre discours d’investiture, consistant à positionner l’OCC comme un acteur de référence dans l’économie congolaise, au profit de sa population. Ce processus d’amélioration continue est au centre de nos préoccupations, et je crois pouvoir dire qu’il a servi depuis des années de moteur de la dynamique partenariale permettant à Bureau Veritas de vous doter des meilleurs standards et des meilleurs outils en matière de conformité, autant qu’à l’OCC de mieux servir ses clients ».
Au cours du présent Comité de Pilotage, la délégation OCC conduite par son Directeur Général, Dr Etienne TSHIMANGA MUTOMBO, a eu l’avantage d’être présentée à M. Bertrand Martin, le nouveau Senior Vice- Président (SVP) en charge de l’Afrique, qui a participé avec intérêt aux travaux de conclusions.
Mot d’ouverture de Dr Etienne TSHIMANGA MUTOMBO, Directeur Général de l’OCC
Eléments clés
« Après Dubaï, en octobre 2022, nous voici réunis cette fois-ci au siège de Bureau Veritas BIVAC BV à Paris, dans ce beau quartier légendaire de La Défense, haut lieu de la République française, où sont nouées d’importantes affaires économiques et commerciales depuis une quarantaine d’années.
Je suis gré à l’Eternel, qui a protégé mon voyage et celui de toute ma délégation jusqu’ à cette ville lointaine.
Je vous remercie très sincèrement pour la qualité de l’accueil, et vous annonce par ailleurs ma profonde espérance d’un véritable succès, au terme des échanges et de toutes les visites d’étude ainsi que d’informations organisées en notre faveur.
Pour mémoire, il avait été recommandé dans le Plan des 100 jours de l’Office Congolais de Contrôle, après ma prise des fonctions comme Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle en septembre 2022, d’« Organiser à brève échéance un Comité de pilotage pour faire le point sur le Contrat OCC-BIVAC ».
Ceci a été accompli à Dubaï. Et il fallait le faire sans perte de temps, avec précisément le premier partenaire stratégique aujourd’hui de l’Office Congolais de Contrôle dans l’évaluation de la conformité des marchandises importées en République Démocratique du Congo.
Nous avions évoqué aussi la nécessité, notamment, de dynamiser le transfert des capacités par BIVAC vers l’OCC, sous couvert visible des équipements de contrôle, en particulier des équipements de Laboratoires et/ou de Contrôles techniques, afin de soutenir la marche impérative de l’OCC vers l’accréditation dans ses principales sphères d’activités.
Cela est en train de se faire manifestement, aujourd’hui plus qu’avant.
A Dubaï, nous avions également convenu d’organiser en triple partenariat entre l’Office Congolais de Contrôle, Bureau Veritas BIVAC BV et la Fédération des Entreprises du Congo, FEC en sigle, un forum d’échanges sur le programme de Vérification de la Conformité (VOC), en développement sur le socle du PVI traditionnel, et aussi en détachement de ce dernier.
Le forum organisé dans les enceintes du patronat congolais nous a portés à l’écoute des opérateurs économiques. Il nous a permis de remplir notre devoir de redevabilité, conformément à un des principes cardinaux de la Norme ISO 26 000 sur la Responsabilité Sociétale des Organisations. Il devait permettre aussi d’identifier, de manière participative et concertée, les forces et les faiblesses de notre système commun de travail, ainsi que favoriser la promotion des outils stratégiques relatifs à la sécurité alimentaire, à la labélisation et au suivi numérique des opérations via l’application VERIGATES singulièrement.
Nous l’avons accompli le 07 mars 2023, au siège plein à craquer de la Fédération des Entreprises du Congo.
(…)
Autant nous avons enregistré des sujets de satisfaction, et des motifs d’encouragement pour continuer à marcher de l’avant, autant devrions-nous sûrement nous pencher avec plus d’attention sur divers obstacles qui persistent à joncher notre chemin.
Aussi, je me réjouis des points inscrits à l’ordre du jour de l’agenda concerté, pour ce Neuvième comité de pilotage, depuis la signature du nouveau contrat de vérification, le 07 novembre 2016, et son démarrage le 07 février 2017.
En effet, nous allons échanger suffisamment au cours des présents travaux, j’espère, sur la mise en œuvre du système de routing, la clé pour l’abandon progressif des contrôles systématiques, la promotion de la facilitation des opérations à travers le développement de l’analyse et de la gestion des risques, la consolidation des critères de sélectivité, la préférence désormais accordée à des vérifications ciblées et rationalisées.
Nous allons aussi reprendre nos discussions pour une coopération plus performante dans le domaine de la formation, en adéquation avec la vision et la politique générale de management de l’Office Congolais de Contrôle.
De même, ces travaux nous offrent l’opportunité d’examiner en profondeur les modalités d’un transfert technologique plus efficace au bénéfice de l’OCC.
Je note avec intérêt que la présente session du Comité de pilotage intervient à peine quelques jours après la 7ème édition de la Semaine française de Kinshasa, sur le thème « Entreprendre en RDC ».
Elle se tient également après la rencontre au sommet de nos deux Chefs d’Etat, Leurs Excellences Messieurs Emmanuel MACRON et Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui ont présidé ensemble le Forum économique de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Bureau Veritas BIVAC BV et l’Office Congolais de Contrôle s’inscrivent dans ce partenariat entre la France et la RDC auquel nous souhaitons de meilleurs jours sinon, mieux, de meilleures années encore. Avec la volonté partagée d’inscrire davantage nos opérations dans le vaste champ de la numérisation et l’ambitieux programme national d’amélioration du climat des affaires, sans préjudice des vérifications saines et efficaces, gages de la confiance, de la loyauté des transactions commerciales et de la prospérité collective bien maîtrisée ».
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