"AKSANTI", La bonté du personnel de l’OCC manifestée par les œuvres à l’égard des veuves et orphelins.

Quelques agents et cadres de l’Office Congolais de Contrôle ont pris part à cette action dénommée “AKSANTI”, autrement dit « Merci » en swahili. Selon Michel BATULI SANGATE, membre de l’organisation, chef de Service Statistiques du Personnel, la célébration revêtait un caractère à la fois spirituel et humanitaire. D’une part, il s’agissait de rendre un culte à Dieu et, d’autre part, l’occasion était choisie pour s’identifier en tant que frères et sœurs, sans coloration religieuse afin d’exprimer l’amour envers les orphelins et les veuves de collègues décédés.

Il a enchaîné en disant qu’aucune âme consciente, aucun esprit éclairé ne pourra méconnaître l’intervention divine dans le mieux être observé au sein de l’Office. La situation actuelle de l’OCC est un miracle, a-t-il poursuivi. En effet, par la grâce divine les signaux sont passés de rouge au vert, le redressement est devenu une réalité, la modernisation de cet instrument de l’Etat est bel et bien en marche. « Dieu a entendu nos prières. Le Conseil d’administration, la Direction Générale ainsi que tout le personnel peuvent élever la voix et dire en chœur EBENEZER, jusqu’ici Dieu a secouru l’Office Congolais de Contrôle ».

 

Pour une institution vieille de plus de quarante ans, les agents décédés ne peuvent se compter qu’en milliers. L’OCC n’échappe pas à cette réalité. Cependant, la liste affichée dans les différents sites de l’OCC ne reprenait que 100 familles retenues pour l’action du samedi 25 Août 2018. En effet, la Commission commise à cette tâche a recueilli les listes des services et divisions suivants :

• Division Sociale : 505 effectifs retraités et décédés
• Division Médicale : 58 effectifs
• Service Statistiques du personnel : 385 effectifs.

Les critères retenus par la Commission se sont présentés comme suit :

1. Agents décédés en fonction dont les grades se situent entre C1 et CS3 ;
2. Agents décédés visés au point 1 dont nous avons pu localiser les familles ;
3. Agents décédés visés au point 1 dont aucun membre de famille n’a été engagé en remplacement du défunt.

Ce qui a rendu inéligible à la liste les cadres supérieurs et les cadres de direction.

Il a précisé que, quoique l’initiative soit venue de la Cellule de Prière “OCC POUR CHRIST”, l’argent qui a servi à l’achat des cadeaux qu’ont reçus les veuves et orphelins présents n’était pas sorti de la caisse de l’OCC. Il était le résultat de la contribution volontaire des agents et cadres de  l’OCC. Les échelonnés, les Maitrises, le Cadres Subalternes, les Cadres Supérieurs ainsi que les Cadres de Direction, tous, sans distinction d’appartenance religieuse ont répondu chacun selon qu’il avait résolu dans son cœur, de participer à cette action.

“Ainsi donc, par le geste que nous posons en votre faveur, nous ne prétendons pas remplacer les parents défunts dans vos cœurs. Nous voulons simplement témoigner notre réconfort moral et vous dire la disponibilité et le soutien du personnel de l’Office Congolais de Contrôle, soutien auquel vous avez droit en toute circonstance”, a-t-il conclu.

 

En réaction à la réception des colis, les familles qui ont reçu les cadeaux se sont exprimées par le truchement d’un orphelin en commençant par remercier l’organisation de cette grande action et en soulignant qu’elle était la première du genre depuis la création de l’Office. Pour les différents bénéficiaires, c’est une preuve que l’OCC où ont travaillé leurs défunts parents ne les a pas oubliés, qu’ils comptent encore dans le cœur du personnel de l’OCC. Autant les orphelins et les veuves étaient contents de recevoir les cadeaux, sûrement aussi leurs défunts parents décédés et logés dans les cimetières étaient dans la joie de voir que l’OCC a pensé à leurs familles, a poursuivi le porte-parole des familles ici présentes.

Profitant de cette occasion, elles ont émis le vœu qu’en tenant compte des dispositions  conventionnelles, quand il y aura une opportunité d’emploi, que l’Office pense aussi aux veuves et orphelins, car parmi eux, il y en a qui sont même détenteurs de diplômes universitaires et supérieurs de licence mais dépourvus d’emploi.

 

Par Tnz.