L’OCC réduit l’utilisation des supports papiers

La modernité qui conduit à l’émergence des entreprises du pays n’est pas concevable sans recourir aux nouvelles technologies de l’information et de la communication « NTIC ». Car qui parle de nouvelles technologies de l’information et de la communication veut tout simplement suggérer la mise en place d’un système intégré d’information avec ou sans interface de communication.

C’est dans cette optique que l’Office Congolais de Contrôle (OCC) a mis en place un système d’information et de communication qui intègre non seulement la gestion de ses prestations au quotidien, mais aussi les relations avec ses partenaires traditionnels que sont les opérateurs économiques, la Banque centrale du Congo (BCC) et les Banques commerciales.

Ce système prend en charge l’intranet, extranet et l’internet. L’objectif est de rendre plus fluide et efficiente la gestion des travaux de l’OCC tout en améliorant la qualité des services rendus aux partenaires.

A en croire le directeur général de l’OCC, Albert Kasongo, pour  réduire au maximum l’utilisation des supports en papier et gagner du temps dans les échanges d’informations, son entreprise met à la disposition de ses partenaires un portail web nommé « OCC-Export ».

Le PCA de l’OCC et les deux secrétaires de Ministres

A travers ce portail, toutes les opérations d’exportation peuvent être retracées en temps réel. Celui-ci couvre le processus d’exportation tel que défini dans les termes d’échanges. C’est-à-dire, du déclenchement de l’exportation par la requête, l’émission du rapport d’inspection de lot prêt, la souscription de la déclaration EB, l’émission du CVEE au rapport d’embarquement ou de sortie qui rend effective l’exportation.

Pour le numéro 1 de l’OCC, tous ces documents resteront électroniques. Cela, met fin à la circulation de différentes copies communément appelées volet jaune, bleu, vert etc. Au demeurant, OCC-Export vient de répondre aux attentes de la Banque centrale du Congo qui a lancé l’applicatif  ISYS-DDR couvrant les opérations du commerce extérieur tant en importations qu’en exportations.

Il s’agit en plus de répondre à une attente importante, celle de la satisfaction du client qui est un des objectifs de la mise en place du système qualité. Cette attente est déjà effective au sein de l’agence de Maluku spécialisée dans l’exportation du bois qui va bénéficier de l’accréditation du service de la SADC a indiqué Albert Kasongo.

De même, OCC-Export est aussi la réponse à la problématique posée pour l’utilisation du Système informatique de gestion de forêts (SIGEF) dans la filière bois.

« Nous voulons  en notre qualité d’organisme d’évaluation de la conformité, mettre sur pieds un système  de traçabilité du commerce extérieur. Cette traçabilité, l’Etat congolais y tient mordicus. Convaincus des avantages économiques majeurs qu’apporte cet outil, nous ne pouvons que solliciter l’empressement des clients à son utilisation » a expliqué Albert Kasongo.

Le secrétaire général à l’Economie et Commerce extérieur a indiqué que l’OCC vient de mettre en place un nouveau système à l’exportation qui a été présenté mardi dernier au public. Il s’agit d’un portail des procédures d’exportation en ligne. « Les interfaces de ce système sont sécurisées. Pour y accéder, il faut disposer d’un compte et d’un mot de passe afin de vous identifier. Si vous n’en possédez pas, vous avez la possibilité de vous inscrire via le lien. OCC-Export facilite l’exportation avec le système fiable qui vient d’être mis en place, nos clients seront à l’aise dans les échanges des informations usuelles » a laissé entendre Prosper otuka Toka, chef de département contrôle des exportations.

Simard Simon Tsoumbou
Kinshasa, 5/09/2013 (Forum des As, via mediacongo.net)