Les pétroliers de Lubumbashi ont levé lundi 6 mai dans la soirée la grève qu’ils ont déclenchée dans la matinée. Le premier vice-président de la direction provinciale de la Fédération des entreprises du Congo (Fec), Patrick Muland a indiqué que l’Office congolais de contrôle (OCC) s’est engagé à suspendre momentanément le recouvrement forcé des frais de prestations contre lequel les pétroliers protestaient.
La Fec et l’OCC sont parvenus à cet accord grâce à l’implication du Premier ministre, selon Patrick Muland.
« Nous avons reçu un message émanant de l’autorité provinciale qui nous a dit que le Premier ministre suspendait provisoirement le recouvrement forcé de l’OCC et que le mouvement de grève pouvait momentanément être levé. Nous avons quand même exigé de trouver un compromis avec l’OCC qui devrait être couché sous forme de PV » a-t-il expliqué.
Un des agents de l’OCC affectés sur un terminal pétrolier de Lubumbashi
Le recouvrement forcé de l’OCC est suspendu jusqu’à ce qu’une solution définitive soit trouvée quand aux modalités de paiement de ces frais de prestations avec l’OCC, a souligné la même source.
Dans la matinée, les grandes stations services sont fermées à cause de cette grève. Cette situation avait occasionné la hausse des prix d’essence à la pompe et des courses de transport en commun.
Les pétroliers estiment que la taxe percue par l’OCC est comprise dans les frais qu’ils paient au guichet unique. De son côté, l’OCC a indiqué que les frais à payer sont relatifs au contrôle de la qualité du carburant importé.
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