Le facteur humain étant primordial par le fait qu’il permet le développement de tous les coûts de l’entreprise, la gestion des ressources humaines place l’homme (travailleur) au centre de toutes les préoccupations socio-économiques afin de concilier les contraintes de l’entreprise à celles de l’homme.
En effet, le personnel constitue une force qui intervient puissamment dans les conditions de développement et de rentabilité de toute organisation et de sa survie. Il est aussi le facteur du succès ou de l’échec d’une organisation.
Avec son nouveau caractère scientifique et surtout avec l’accélération des innovations technologiques, la formation à l’Office congolais de contrôle est essentielle pour prévenir l’obsolescence des connaissances. Pour chacune des sessions de formation organisée, les desiderata des salariés et les objectifs de l’entreprise sont pris en compte.
La formation porte sur trois facteurs principaux : le savoir, le savoir-faire et le savoir être afin de donner la connaissance aux uns et de remettre à niveau les autres. Elle est régie par l’article 47 de la Convention collective d’entreprise/OCC qui oblige l’employeur à assurer et à promouvoir la formation professionnelle de ses employés.
La politique de formation à l’OCC consiste à cet effet, à l’établissement par le Département Administratif (ou Département des Ressources Humaines dans d’autres entreprises ou établissements), des programmes de formation correspondant aux différents degrés de qualification. La formation peut être organisée avec le concours de l’Institut national de préparation professionnelle (INPP) ou de tout autre organisme de formation professionnelle en République démocratique du Congo ou à l’étranger.
En effet, le Département Administratif, par le biais de sa Division Formation, a entre autre mission de contribuer au développement harmonieux des ressources humaines de l’OCC par l’amélioration des compétences ou le renforcement des capacités des employés au moyen de la formation.
Moyens et coût des formations…
L’Office congolais de contrôle dispose d’une salle de formation dans les installations abritant son siège social pour les formations locales internes ; en d’autres mots cette salle sert de cadre pour les sessions de formation dont les formateurs et ceux qui suivent la formation sont tous agents à l’OCC. A cet effet, des supports didactiques sont mis à la disposition des participants ainsi que des stylos à bille, carnets et autres bloc notes et le concours de la technologie informatique.
En outre, un rafraichissement est offert aux participants par la Division Relations Publiques durant toute la durée de la session de formation. Car un ventre affamé n’a point d’oreille dit-on.
Quant au coût, préalable à toute action de formation, les moyens financiers doivent être disposés quant à ce. Ainsi, un crédit budgétaire est alloué chaque année à la formation. Le programme de formation de l’exercice en cours sera donc fonction de ce crédit. En des mots très clairs, le programme de formation de l’année en cours ne sera exécuté que dans les limites de la trésorerie de l’Office.
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Notons par ailleurs un accroissement significatif du crédit alloué à la formation en dépit de nombreuses contraintes liées au contexte national et/ ou international de 2008 à ce jour, période qui coïncide avec le mandat, de l’Administrateur délégué général puis Directeur général a.i de l’OCC, Monsieur Albert Kasongo Mukonzo.
L’importance que ce dernier a accordé à la formation du personnel découle de son savoir-faire et illustre clairement sa vision d’une gestion managériale qui place l’homme au cœur de l’activité de l’OCC pour une meilleure rentabilité.
Exécution d’un programme de formation
Un programme de formation à l’OCC repose premièrement sur l’identification et la consolidation des besoins en formation exprimés et, deuxièmement, sur la définition des objectifs à atteindre, des moyens matériels et financiers nécessaires la réalisation des actions de formation. A ce stade, il est donc question d’harmoniser les différentes actions de formation initiées au niveau des diverses entités en vue de déterminer les moyens de réalisations.
En effet, le besoin en formation doit être exprimé auprès du Directeur général par l’agent lui-même ou au mieux par l’entité utilisatrice de ce dernier. L’autorité jugera la pertinence de la demande et l’adéquation entre les besoins exprimés et les objectifs visés. Il s’agira en termes clairs de confronter la demande au plan de formation. Quant à la formation à l’étranger, elle ne peut être envisagée qu’au cas où aucune possibilité ne s’offrirait sur le plan local interne ou externe.
Notons par ailleurs que chaque programme de formation exécuté à l’OCC doit être légal et justifié. Ainsi, pour la mise en œuvre d’un programme, l’on se réfère impérativement à la loi n°15/2002 du 16 novembre 2002 portant Code du Travail, à la Convention collective d’entreprise/OCC et au budget de l’Office.
Evaluation de la formation
Au terme de toute formation, le participant est obligé de transmette un rapport à la hiérarchie et de procéder à la restitution des connaissances acquises.
Par ailleurs, une évaluation dans l’activité de l’agent permettra de s’assurer si les objectifs de la formation ont été atteints avec satisfaction ou non. A cet effet, l’OCC procède à l’évaluation ou à l’appréciation de ses employés deux fois tout les six mois chaque année.
L’appréciation est obligatoire pour tout employé. Elle a pour but d’éclairer l’employeur sur la valeur, les aptitudes, les capacités, le rendement et les mérites de chaque employé.
Les statistiques de la formation du personnel indiquent plusieurs sessions de formation dans divers domaines, notamment : les Normes ISO, le contrôle de produits pétroliers, les Normes OIML, les NTI, l’hygiène, la sécurité et l’environnement en milieu du travail, la passation des marchés publics, la fixations des prix, etc.
Michel Batuli Sangate
Chef de Service Statistiques
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