Car, nul n’ignore que de nombreux décès enregistrés dans la capitale congolaise sont dus à l’automédication. La population kinoise a acquise la mauvaise manie de ne se confier aux pharmaciens ambulants sans expérience vendant leurs produits à chaque coin de rue qui, en commerçant assoiffés, écoulent la plupart de leurs marchandises à vil prix pour la simple raison de se faire l’argent oubliant que la santé n’a pas de prix.
Au grand marché, dans la commune de la Gombe, on y note de nombreuses officines pharmaceutiques qui importent des produits qu’ils écoulent par la suite auprès des pharmaciens locaux. Dans cette amalgame, on y note aussi des charlatans qui s’improvisent « pharmaciens » et achètent de grandes quantités de produits importés pour aller les écouler auprès de la population naïve de Kinshasa.
La Direction générale des douanes et accises, DGDA, est l’une des institutions appropriées pour recouvrer l’impôt à l’importation comme à l’exportation. Elle dispose des inspecteurs des finances qui accomplissent les missions leur dévolues par la hiérarchie. Ils inspectent ces dépôts pharmaceutiques perçoivent des taxes. Ils doivent chercher à comprendre qui fait quoi dans cet environnement afin de préserver la vie de la population. Car, tous, nous sommes des malades qui nous ignorons.
L’Office Congolais de Contrôle, OCC, quant à lui, est un service de l’État chargé de vérifier la conformité des produits destinés à la consommation. Il devra de ce fait, savoir vérifier à la loupe et sans complaisance, la qualité de tous les produits qui entre dans notre pays au niveau de tous les postes de douanes.
Secteur non négligeable pour appuyer la vision du Chef de l’État dans son programme de Cinq chantiers, la santé de la population devra être l’un des secteurs prioritaires. On devra, de ce fait, mettre un terme au circuit des revendeurs ambulants qui écoulent, sans normes, des produits pharmaceutiques à travers la ville et chercher à réguler ce secteur afin d’assurer à la population une santé saine. L’État doit savoir assumer ses responsabilités.
Source : © L’Avenir – Hubert Mutalama Kayeye