Elle est d’une opacité telle qu’elle est à la base de la cherté du coût de la vie en Rd-Congo. Pour émanciper les rd-congolais de la pauvreté, Jean-Paul NEMOYATO a pris son courage à deux mains pour faire de la hausse du pouvoir d’achat des rd-congolais les plus fragiles, une réalité. Pour y arriver il y a deux moyens, augmenter les salaires-ce qui est peu réalistes au vu des recettes de l’Etat- ou faire baisser les prix des produits de première nécessité. Vu ses attributions, Jean-Paul NEMOYATOa opté pour la deuxième voie.
A la fois politique et technocrate, le Ministre NEMOYATOne se donne aucun répit pour améliorer les conditions de vies de ses compatriotes. Il vient de s’attaquer à une pieuvre qui ruine le pouvoir d’achat des rd-congolais depuis des décennies, les empêchant ainsi de subvenir aisément à leurs besoins fondamentaux comme manger à leur faim. Ce besoin basique est hors de portée de la plupart des rd-congolais qui mange au mieux une fois par jour. Les moins chanceux, une fois les deux jours. Et à quel prix ?
L’une des causes de cette situation serait donc la pieuvre de la structure des prix en RD Congo selon certains économistes, députés nationaux et population. La structure des prix, que les opérateurs économiques trafiquent pour justifier l’augmentation des prix notamment des produits de première nécessité comme le riz, l’huile, le poulet, le poisson chinchard, etc., serait la vilaine pieuvre à la base du malheur des rd-congolais pour remplir leur estomac.
C’est un secret de polichinelle, l’économie nationale est gangrenée par une maffia d’hommes d’affaires qui ne jurent que par la réalisation des profits immoraux sur le dos de la population rd-congolaise du reste déjà fortement paupérisée.
Le ministre Jean-Paul Nemoyato depuis son avènement à la tête du ministère de l’Economie et du Commerce, avait déjà tapé du poing sur la table concernant l’absurdité de la structure des prix présentée par les opérateurs économiques. Laquelle structure des prix fait en sorte par exemple qu’un carton des poissons « mpiodi » coûtent les yeux de la tête aux rd-congolais (75 dollars USD) alors qu’à l’arrivée au port de Matadi il n’a coûté que 11 dollars US à l’importateur. D’où vient alors que ce carton de poisson que les rd-congolais achetaient à 30 dollars USD sous la deuxième République revienne aujourd’hui à 75 USD. Cette situation est presque la même pour tous les autres produits de première nécessité.
Pour matérialiser la promesse présidentielle de faire de son quinquennat un quinquennat du social, Jean-Paul NEMOYATO, en scientifique méthodique (Chef des travaux à l’Université de Kinshasa à la Faculté d’Economie), a résolu d’auditer la structure des prix tel que pratiquée par les importateurs rd-congolais. Avec l’appui de son Premier Ministre, Augustin Matata PONYO, le ministre de l’Economie a fait appel à un cabinet d’audit international pour accomplir cette besogne. Le choix d’un cabinet franco-hollandais, coté sur les places boursières, ne tient pas du hasard. Le patron de l’Economie nationale veut que les conclusions de ce cabinet soit incontestables par tous. Il veut aussi mettre les auditeurs à l’abri de la corruption. Car en cas de corruption, les informations seront répercutées sur la bourse et le cabinet perdra sa crédibilité. NEMOYATO veut donc que les choses soient bien faites.
Dans le surenchérissement des produits de première nécessité, les analystes économiques ont toujours pointé du doigt la complicité de l’Etat et la mauvaise foi des importateurs qui se livrent au commerce triangulaire pour augmenter leurs charges de manière factice afin de se faire du beurre sur le dos du peuple. Ces pratiques malhonnêtes mettent le gouvernement en difficulté par rapport à ses devoirs régaliens. A défaut de payer des salaires décents, le gouvernement peut jouer sur le levier de la baisse des prix de biens de consommation de masse et ainsi atteindre son but d’augmenter le pouvoir d’achat des rd-congolais.
Dans ce dossier très sensible -qui avait déjà vu le député MLC Jean Lucien Bussa monté au créneau il y a un mois de cela au cours d’une conférence de presse, preuves à l’appui, pour dénoncer la maffia qui entoure la fixation des prix des denrées alimentaires-, Jean Paul NEMOYATOy avance avec assurance. Lui-même, n’a pas oublié l’époque où il était étudiant à l’Université de Kinshasa. A cette époque, dans les années 90, le prix d’une rame de Mpiodi coûtait 10 USD. Soucieux d’améliorer sensiblement le sort des ses concitoyens, Jean Paul NEMOYATOpromet de faire toute la lumière sur la structure des prix des produits de première nécessité.
- Le ministre Jean-Paul Nemoyato, accompagné du DG Albert Kasongo, en visite à l’OCC Katanga
Parallèlement au travail du cabinet d’audit international qu’il a mis sur pieds, le ministre de l’Economie et du Commerce a aussi constitué une commission chargée d’analyser les conclusions du cabinet international. Le rapport final de ce travail de haute portée sociale sera remis au gouvernement pour décision a assuré Jean Paul NEMOYATO.
C’était au cours d’une émission télévisée diffusée la semaine passée sur plusieurs chaînes locales notamment la RTNC (Radio télévision nationale congolaise) dans le cadre de son bilan à la tête du ministère de l’Economie après 210 jours d’exercice du pouvoir d’Etat. Le ministre de l’Economie était interrogé par un panel de journalistes (Guy MATANDUpour la RTNC, Barbara NZIMBI pour Congoweb, Jean-Pierre DJODJI, Jules BULEMBI pour Lingala facile et Israël MUTALA pour Congo News).
Au cours de cette brillante prestation télévisée, le patron de l’Economie, sans dévoiler le précieux rapport, le ministre de l’Economie, a néanmoins prévenu que des révélations troublantes attendaient les rd-congolais. Les opérateurs économiques véreux doivent déjà se faire du souci pour leur avenir car le ministre Nemoyato est une personnalité publique consciente de ses responsabilités historiques d’homme d’Etat qui veut que les rd-congolais mangent à leur faim. En économiste, il sait que si on ne gagne pas la bataille du vendre on ne pourra jamais libérer le génie créateur qui sommeille en chaque rd-congolais.
Toujours au cours de cette sortie médiatique-bilan, le ministre s’est félicité de l’amélioration du climat des affaires. Pour lui la brouille avec le président de la FEC (fédération des entreprises du Congo), Albert Yuma, qui a fait la une des journaux pendant plusieurs semaines appartient désormais au passé. Le Chef de l’Etat a demandé aux uns et autres d’avancer et de regarder vers l’avenir. C’est dans ce contexte que le Cadre permanent de concertation économique (CPCE) entre la FEC et le gouvernement a été réactivé. Cette plateforme va prévenir dorénavant les divergences entre le gouvernement et le patronat.
Le ministre est aussi revenu au cours de cette émission d’une heure, sur la responsabilité de la société civile et de la population dans la défense de leurs droits notamment ceux relatifs à l’exercice du petit commerce par les rd-congolais exclusivement. Il appartient à ces catégories de revendiquer et d’exercer pleinement leur droit en signalant les expatriés qui continuent à violer la loi. En bon père de famille, Nemoyato n’a pas qu’indexé les opérateurs économiques véreux, il a aussi mis en exergue ceux qui font du bon travail en respectant la législation nationale. C’est le cas de Pain d’Ivoire qui a aménagé des cabines aux rd-congolais pour la vente du pain en détail.
Pour remettre de l’ordre dans le commerce, le ministre a promit de larguer les inspecteurs économiques. Ceux-ci vont s’attaquer aussi à l’arrondissement à la hausse des prix constatés après que les mesures de dédollarisation. Certains opérateurs économiques en ont profité pour augmenter le prix de leurs articles.
La rationalisation de la gestion des entreprises sous sa tutelle, OCC (Office congolais du contrôle) et la Fikin (Foire internationale de Kinshasa) étaient aussi au menu de cet entretien. A l’OCC, le Ministre a instruit l’ADG Albert KASONGO MUKONZO, que soit mis fin aux embauches à la pelle, pratique qui mine l’efficacité de cet établissement public, en favorisant un personnel pléthorique et non technique de surcroît. Pour la Fikin, il faut s’attendre à ce qu’elle retrouve sa gloire d’antan avec les manèges. Des contacts sont pris avec des investisseurs pour concrétiser ce projet. Ainsi, la Fikin cessera d’être cette kermesse permanente.
Un homme d’Etat digne de ce nom doit rendre compte de son activité à la population, c’est une exigence démocratique : principe de rédevabilité. Avec brio, Jean-Paul Nemoyato Bagebole s’est acquitté de son devoir républicain. Il a démontré qu’il pilote l’économie nationale dans le but de donner aux plus faibles des ses compatriotes de quoi vivre dignement. Ce combat mérite le soutien de toute la Nation.