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Le gouvernement cède à la pression des miniers

8 août 2020
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Le gouvernement cède à la pression des miniers
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La décision gouvernementale annonçant l’interdiction de l’exportation des minerais non traités a créé la panique dans les milieux des opérateurs du secteur minier. L’onde de choc a été ressentie avec plus d’intensité, particulièrement dans la province du Katanga.

Pour les miniers, tout comme les autorités politico-administratives de la province, la décision prise par Kinshasa était lourde de conséquence. La FEC a été la première à monter au créneau, appelant d’urgence à une concertation avec le gouvernement. Elle a été vite rejointe par le gouvernorat de la province. Le double appel de la FEC et du gouverneur Katumbi n’est pas tombé dans les oreilles des sourds. Réceptives, les autorités de Kinshasa n’ont pas tardé à réagir, en déléguant sur place à Lubumbashi, le ministre national des Mines, Martin Kabwelulu.

Pour l’instant, des nouvelles en provenance de la capitale du cuivre sont pour le moins rassurantes. Car les deux parties, gouvernement et FEC, sont finalement parvenues hier lundi à un compromis. Prenant en compte les raisons objectives, avancées par les miniers, le gouvernement a accepté de geler sa décision, en attendant des conclusions issues du cadre permanent de concertation relancé à cet effet.

LES MOTIVATIONS DE KABWELULU

Motivant son arrêté interdisant l’exportation des concentrés de la province du Katanga vers la Zambie voisine, Martin Kabwelulu a soutenu sa décision en ces termes : « Il y a eu un moratoire depuis 2007. Nous avons demandé aux opérateurs miniers de construire des usines métallurgiques afin d’augmenter la valeur à nos minerais. Ceux qui ne l’ont pas fait, qui sont toujours dans l’exportation du concentré, nous sommes obligés d’arrêter. Seuls ceux qui produisent le cuivre métallique et le cobalt métallique peuvent exporter ». Qu’est-ce à dire ?

Sinon que les opérateurs miniers installés au Katanga étaient obligés, dans un délai de 90 jours, à dater du 5 avril 2013, de construire des usines métallurgiques s’ils veulent poursuivre leurs activités en RDC.  Un délai de trois mois leur a donc été accordé pour exporter et vider leurs stocks de concentrés. La panique a été générale dans les rangs des miniers. Certains ont même crié à l’imposture, trouvant dans la démarche du gouvernement centrale une belle manière d’asphyxier l’industrie minière du Katanga ; la seule encore active dans la province.

Plus conciliant, la FEC a plutôt joué à l’apaisement. Le patronat congolais, principalement sa branche minière, a appelé d’urgence à des concertations avec le gouvernement. C’est à quoi a promptement répondu le ministre Kabwelulu en faisant le week-end le déplacement de la capitale du cuivre.

La mesure est très dure et Martin Kabwelulu ne s’en est pas caché. Il a été conscient du mal que sa mesure ferait dans les rangs des acteurs du secteur minier et de ses conséquences immédiates sur le Trésor public : « Je sais qu’il y a beaucoup d’opérateurs qui sont mécontents. Les recettes vont devoir chuter. Ça c’est certain ». Dans le même temps, il tentait de rassurer l’opinion en se voulant optimiste : « Mais, d’ici trois ou quatre mois, les recettes vont augmenter. Parce que le paiement de la redevance minière, lorsqu’on exporte le métal brut, il est à 100%. Mais lorsqu’on exporte le concentré, l’opérateur minier ne paie que la quantité du métal qui se trouve dans de grosses quantités qui se trouvent dans le concentré ».

REACTIONS DES LA FEC

La réaction des concernés n’a pas tardé. Le président de la FEC/Katanga, Eric Monga, est monté au créneau pour indiquer que la mesure du gouvernement était de nature à bloquer quasiment tout le secteur économique et donner les résultats inverses à ceux attendus par l’Etat. Et d’argumenter : « Dans un premier temps, l’Etat ne nous a pas donné les moyens de sa politique, c’est-à-dire pour produire davantage. On n’a pas d’électricité, les infrastructures ne sont pas encore arrivées au niveau où nous sommes ». La préoccupation de la FEC/Katanga est que le gouvernement central fait des exigences qui ne sont faciles d’application dans un contexte qui ne s’y prête pas, notamment le déficit d’énergie électrique et l’absence d’infrastructures adaptées au traitement local des minerais.

Eric Monga a révélé par la suite que « le marché demande parfois des produits intermédiaires, par exemple le concentré de cobalt. Il est consommé tel qu’il est. Si nous ne le vendons pas, d’autres pays vont le faire à notre place ». Ainsi, pour la FEC/Katanga, le gouvernement devrait soit rapporter sa mesure, soit prolonger son moratoire de manière à donner suffisamment de temps aux opérateurs miniers de s’y conformer.

KATUMBI RENCHERIT

Opérateur minier lui-même, le gouverneur du  Katanga, Moïse Katumbi, a solidarisé avec ses collègues du secteur. Interrogé par la presse, il a paraphrasé le président de la FEC/Katanga en soulignant que le contexte ne se prêtait pas à pareille mesure. Faut-il rappeler qu’à ce double titre, il a la prétention de maîtriser ce dossier.  Ce qui ne le met pas en déphasage avec Kinshasa. Contrairement aux informations véhiculées par une certaine opinion mal renseignée.

Déjà en 2008, le gouverneur Moïse Katumbi avait interdit l’exportation des concentrés du cobalt. A l’époque, il avait constaté que la plupart des sociétés minières pillaient les richesses de la province en exportant les minerais bruts cachés sous des concentrés de cobalt. Il avait exigé des opérateurs miniers qu’ils implantent des concentrateurs au Katanga et d’exporter les produits finis. Objectif : donner une valeur ajoutée aux minerais qui sortent de la province.

L’intervention du gouverneur du Katanga, malgré sa pertinence, a donné lieu à des commentaires en sens divers. Les uns ont parlé d’une attitude d’insubordination, d’autres ont insinué une résistance à un éventuel revers que pourrait subir sa compagnie de transport. L’on a fait état du monopole que détiendrait la société de transport Hakuna Matata. Là encore, assurent les proches du gouverneur du Katanga, les critiques y relatives ne sont pas fondées.

Au Katanga, l’on rapporte que chaque mois,  18 000 camions traversent le poste-frontière de Kasumbalesa. Sur les 18 000, seuls 400 camions appartiennent à des sociétés congolaises. En outre, sur ces 400 camions « congolais », 120 appartiennent à Hakuna Matata, 250 à Hermis (une société du groupe Hyper Psaromatis) et le reste (30) est partagé entre les autres privés congolais. Interprétation ?  Seulement 2,2% du trafic est assuré par des Congolais, le reste étant détenu par des transporteurs étrangers. Faut-il s’en réjouir ? Pas du tout. Au contraire, il faut inciter les Congolais à investir davantage dans ce secteur afin de faire concurrence aux sociétés étrangères qui détiennent le  monopole de l’exportation de nos minerais.

REACTIVER LE CADRE PERMANENT DE CONCERTATION

Pour des observateurs avertis du secteur minier, le gouvernement central et les entreprises minières parleraient le même langage. Quand l’un parle de maximisation des recettes par l’induction de la valeur ajoutée, les autres tiennent à préserver leur profit. Le nœud du problème, c’est l’insuffisance d’énergie électrique. A ce jour, les experts l’attestent, d’une part il en faut davantage pour la production des métaux, la fourniture actuelle accusant un déficit incontestable.

Par ailleurs, les 50% du peu d’énergie qui permet eux « mining » de produire les concentrés sont importés de la Zambie. Et c’est l’œuvre du gouverneur Moïse Katumbi qui a dû négocier serré avec le fournisseur zambien Zesco.

Conscient de la situation, le gouvernement, par la voix du ministre de l’Energie, avait reconnu, lors de la conférence sur la bonne gouvernance dans le secteur minier tenue en février 2013 à Lubumbashi, que l’Etat  n’était pas en mesure de satisfaire les besoins énergétiques des sociétés minières avant 2020. Allusion faite à la date probable de la fin des travaux du projet Grand Inga. 2020, ce n’est pas demain. Encore que les travaux doivent être engagés suffisamment à temps pour espérer répondre aux besoins des miniers.

Appliquer coûte que coûte cette mesure du gouvernement central, sans compensation, pourrait avoir des conséquences fâcheuses aussi bien pour l’Etat que pour les miniers. N’étant pas prêts à construire des usines de production de métaux, ces derniers connaîtront la baisse de leurs activités et leurs contributions fiscales et autres s’en ressentiraient. De même, ils seront dans l’obligation soit de licencier massivement leur personnel, soit de mettre la clef sous le paillasson. Le gouvernement pourrait-il se féliciter de la survenance de pareille situation sociale alors qu’il peine à combattre le chômage dont le taux est des plus élevés au monde et sans cesse croissant?

Par ailleurs, la mesure allait mettre à genou la SNCC qui transporte à ce jour 80% des concentrés exportés. D’une part, les sociétés de chemin de fer, en Zambie au Congo et ailleurs, ne transportent plus le cuivre métal à cause des délais de transport de 30 jours de Lubumbashi à Johannesburg.

D’autre part, le cuivre métal ayant une grande valeur, les bandits provoquent des déraillements en Zambie et au Zimbabwe pour opérer des vols. 80% du cargo sont souvent perdus au point où les assureurs n’acceptent plus d’assurer ces chargements. Raison pour laquelle le cuivre métal est transporté à 100% par camion au Congo, en Zambie, au Zimbabwe et en Afrique du Sud.

D’où, estiment certaines sources, la résistance de Moïse Katumbi au même titre que celle de la FEC/Katanga, est salutaire pour le peuple katangais en particulier et le peuple congolais en général. Cela pour des raisons évoquées plus haut.

Il ressort de cette analyse que de part et d’autre, il s’exprime un souci de croissance : produire davantage et réaliser des recettes ou des profits. Ce sont les démarches qui divergent. Aussi d’aucuns parlent-ils de convergences parallèles.

Ces divergences apparentes pouvaient être résolues si l’on avait, au préalable, soumis le problème au Cadre permanent de concertation – structure convenue de commun accord  entre le gouvernement et la FEC pour aplanir d’éventuelles divergences. L’on n’aurait jamais parlé d’un quelconque bras de fer. Comme on le voit, la communication a fait défaut. On ne sait pour quelle raison.

Au moment où nous mettons sous presse cette édition, il nous revient qu’un terrain d’entente a été trouvé entre les deux parties. Ce qui est une bonne nouvelle. Les réunions techniques et autres évaluations se tiennent sur place à Lubumbashi sous la supervision d’un envoyé du Premier ministre au Katanga, en l’occurrence le ministre des Mines Martin Kabwelulu. Il était temps de réactiver le Cadre permanent de concertation et éviter, ainsi, des accrochages inutiles entre parties appelées à travailler la main dans la main.

Source : Le Pontentiel

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