La Présidente de la CCBCL satisfaite de la qualité des laboratoires de l’OCC

Au terme de sa visite guidée effectuée le mardi 26 juin 2012 aux laboratoires de l’Office Congolais de Contrôle, à Gombe, Madame Odette GEMA s’est exprimée en ces termes :« Nous avons vraiment été édifiés par ce travail et l’ampleur même de ces infrastructures. Jusque-là, nous connaissions l’OCC de nom. Mais les membres de la Chambre (dont certains sont des pharmaciens) qui ont participé à la visite des laboratoires ont, après avoir découvert les équipements que l’OCC utilise, ont pu rencontrer leurs préoccupations, et surtout apprécié le travail des experts. Franchement, nous avons été vraiment satisfaits », a déclaré la présidente de la Chambre de Commerce Belgo-Congolaise et Luxembourgeoise.

Après avoir palpé du doigt les réalités de l’OCC, Madame Odette GEMA a promis d’être le porte-parole de cet organisme public à caractère scientifique et technique.

Faisant d’une pierre deux coups, la présidente de la Chambre de Commerce Belgo-congolaise et Luxembourgeoise a exposé sa doléance auprès de l’OCC qui, selon certains opérateurs économiques, constitue une « barrière technique » rendant difficiles les opérations douanières au niveau des frontières.

A PROPOS DU GUICHET UNIQUE INTEGRE

Balayant cette accusation d’un revers de la main, le Directeur Général de l’OCC, Albert KASONGO MUKONZO, a plutôt fourni plus de précision à son hôte. Il a indiqué que l’Office est en concertation avec les différents services opérant aux postes frontaliers pour constituer un guichet unique intégré. Il a rassuré que ce guichet unique facilitera la tâche aux opérateurs économiques d’effectuer paisiblement leurs transactions douanières.

A en croire le Directeur Général de l’OCC, Monsieur Albert KASONGO, avec le système de Guichet Unique, l’opérateur économique deviendra maître de ses marchandises et pourra ainsi effectuer les transactions douanières même à partir de Kinshasa.

Par ailleurs, Albert KASONGO a indiqué que l’OCC est ouvert à plusieurs créneaux dont le social, l’économique et l’environnemental. C’est dans ce contexte qu’il a annoncé que de par sa mission légale d’évaluation de la conformité, l’Office congolais de contrôle va, dans les jours avenir, procéder au contrôle technique des véhicules au niveau des frontalières. Ce, dans le souci de réduire le nombre d’accidents en République Démocratique du Congo dont la plupart sont causés par le mauvais état des véhicules.

A ce sujet, il a fait savoir que son office a déjà amorcé les concertations avec le ministère des Transports et Voies de communication. Aussi, Albert KASONGO MUKONZO a révélé son projet de faire de l’Office Congolais de Contrôle un laboratoire moderne de dimension internationale. Ce, d’ici à l’année prochaine. « Ce que vous visitez aujourd’hui, vous le verrez plus demain », a rassuré le Directeur Général de l’OCC. Pour preuve, il a fait savoir que l’OCC est passé de 11 à 23 laboratoires dont quatre à Kinshasa et 19 autres en provinces. D’autant plus que l’accréditation est désormais obligatoire selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Bien avant, le directeur général de l’OCC a salué la visite de la Chambre de Commerce Belgo-Congolaise et Luxembourgeoise. Une visite qui intervient juste au moment où l’office est en plein processus de transformation et de modernisation de ses laboratoires. L’OCC est déjà accrédité depuis l’année passée.

La visite a été guidée par Madame Antoinette KABAMBA, Directeur-Chef de Département laboratoires/OCC. Réagissant aux propos des opérateurs économiques, elle a indiqué que l’OCC ne constitue pas une barrière technique ; elle est plutôt une barrière autorisée qu’est le respect des normes. Pour Madame Antoinette GEMA, l’OCC a l’obligation d’être en possession des données extrinsèques et intrinsèques des valeurs de produits pour en évaluer la qualité.