Dans le souci de mieux remplir sa mission d’évaluer la conformité des produits suivant les normes internationales, l’Office congolais de contrôle (OCC) vient de se faire membre affilié plus à la Commission Electrotechnique Internationale (CEI). C’était au terme d’une rencontre de réflexion organisée à sa Direction Générale, à Gombe.
Dans son mot, le Directeur Général Adjoint de l’OCC, Monsieur Maurice MBAYO, a circonscrit la rencontre qui a regroupé des experts issus des entreprises, de l’industrie, du monde universitaire et du gouvernement : « En effet, aujourd’hui plus qu’hier, les spécifications relatives à tout ce qui a trait à l’électricité, à l’électronique et aux technologies apparentées, domaines regroupés sous le vocable « électrotechnologie » traitent des dimensions de la santé et de la sécurité, de la protection de l’environnement, de l’interchangeabilité et du traitement des données dans ce secteur. Ces spécifications sont vouées à l’harmonisation non seulement au niveau national mais aussi et surtout au niveau régional et international ».
A en croire le Directeur Général Adjoint de l’OCC, l’inexistence ou l’obsolescence des menus règlements techniques sur l’électrotechnologie en République Démocratique du Congo a conduit l’Office à prendre langue avec la Commission Electrotechnique Internationale (CEI). C’est dans le but de faire bénéficier les autorités réglementaires de l’usage des normes et de la référence aux normes CEI dans la Réglementation.
Avantages
Ainsi, l’Office Congolais de contrôle passe du statut de « membre affilié simple » à celui de « membre affilié plus » à la Commission Electrotechnique Internationale (CEI). Ce titre lui procure désormais plusieurs avantages à savoir, la possibilité de sélectionner sans frais 400 normes internationales de la CEI, en vue d’une adoption nationale ; l’accès à des documents techniques spécifiques de la CEI ; la possibilité de faire, par courrier électronique, des commentaires sur une sélection de 10 comités d’études et sous-comités ; l’orientation sur la manière d’utiliser les systèmes d’évaluation de conformité de la CEI ; le statut d’observation aux réunions générales de la CEI ; le soutien dans la procédure d’adoption de normes internationales.
Comme on peut le constater, en créant ce Comité Electrotechnique National (CEN), l’Office Congolais de Contrôle vient de concrétiser certes sa manière d’accompagner, tant soit peu, « la Révolution de la modernité » prônée par le Chef de l’État et souhaitée par tous pour le bien de la République. D’autant plus que le gouvernement entend protéger la population contre les risques inutiles. Les acheteurs ont besoins de preuves de la sécurité d’un produit ou d’un système. De leur côté, les utilisateurs de matériel et les consommateurs souhaitent pouvoir se fier aux produits ou services qu’ils acquièrent.
L’avenir du comité technique, de son statut et de son fonctionnement a été décidé par des experts présents à cette rencontre. Ce qui va non seulement relancer l’économie nationale, mais aussi et surtout, permettra à l’OCC de remplir la mission qu’elle s’est assignée dans le développement et la diffusion des normes qui peuvent aider à améliorer la vie des Congolais partout au pays ; et apporter un soutien vital à la croissance économique, surtout dans ce secteur où l’on assiste régulièrement à des électrocutions, à des incendies, à des pannes d’appareils.
Selon la présentation faite par Monsieur Gauthier MPANGU de l’OCC, en créant ce Comité Electrotechnique National, l’Office a intérêt notamment à garantir la sécurité des Congolais par rapport à la production de l’électrotechnologie ; assurer la performance pour les producteurs et les consommateurs ; rassurer l’interopérationabilité des produits ; et comprendre le système d’évaluation de la conformité.
Pour rappel, la Commission Electrotechnique Internationale (CEI) a été fondée en 1906. Elle a pour missions de promouvoir la coopération internationale pour toute question de normalisation et d’évaluation de la conformité ; élaborer des normes internationales.