jeudi, 15 mai 2025
No Result
View All Result
ACCÈS WEB MAIL OCC
  • ACCUEIL
  • L’ENTREPRISE
    • Qui sommes nous?
    • Gouvernance
      • Conseil d’Administration
      • Direction Générale
      • Collèges des Commissaires aux Comptes
    • Organisation
      • Direction générale
      • Départements Centraux
      • Direction provinciales
      • Organigramme
  • IMPLANTATIONS
    • Directions Provinciales
    • Laboratoires
  • MÉTIERS
    • Inspections et Contrôles
    • Essais/ Analyses
    • Certification
    • Métrologie
    • Normalisation
    • Commissaire d’Avaries
    • Management de Qualité
    • Officier de liaison INTERPOL
  • PARTENARIATS
    • Institutions
    • Organismes Nationaux
    • Organismes Régionaux
    • Organismes internationaux
  • ACTUALITÉS
    • Actualités OCC
    • Actualités Métiers
    • Événements [Agenda]
    • Communiqués
    • Consommation
    • Editorial
    • Zoom sur…
    • Revue de Presse
    • Dossiers Press
    • A la Une
  • PUBLICATIONS
    • Rapports d’Activité
    • Législation et Réglementation
    • Accords et Contrats
    • Brochures d’Informations
    • Comptes-rendus
    • Références Normatives
  • MÉDIAS
    • Modèle et Référence
    • Carte de Visite pour le Personnel OCC
    • Galerie Photos
    • Galerie Vidéos
    • Téléchargement
  • EXTRANET
    • Exportation
    • OCC Export
    • OCC Import
    • Tarifs Labo
    • Webmail
    • RENAL
    • PAIE [Agent exclusivement]
  • CONTACT
  • ACCUEIL
  • L’ENTREPRISE
    • Qui sommes nous?
    • Gouvernance
      • Conseil d’Administration
      • Direction Générale
      • Collèges des Commissaires aux Comptes
    • Organisation
      • Direction générale
      • Départements Centraux
      • Direction provinciales
      • Organigramme
  • IMPLANTATIONS
    • Directions Provinciales
    • Laboratoires
  • MÉTIERS
    • Inspections et Contrôles
    • Essais/ Analyses
    • Certification
    • Métrologie
    • Normalisation
    • Commissaire d’Avaries
    • Management de Qualité
    • Officier de liaison INTERPOL
  • PARTENARIATS
    • Institutions
    • Organismes Nationaux
    • Organismes Régionaux
    • Organismes internationaux
  • ACTUALITÉS
    • Actualités OCC
    • Actualités Métiers
    • Événements [Agenda]
    • Communiqués
    • Consommation
    • Editorial
    • Zoom sur…
    • Revue de Presse
    • Dossiers Press
    • A la Une
  • PUBLICATIONS
    • Rapports d’Activité
    • Législation et Réglementation
    • Accords et Contrats
    • Brochures d’Informations
    • Comptes-rendus
    • Références Normatives
  • MÉDIAS
    • Modèle et Référence
    • Carte de Visite pour le Personnel OCC
    • Galerie Photos
    • Galerie Vidéos
    • Téléchargement
  • EXTRANET
    • Exportation
    • OCC Export
    • OCC Import
    • Tarifs Labo
    • Webmail
    • RENAL
    • PAIE [Agent exclusivement]
  • CONTACT
No Result
View All Result
Office Congolais de Contrôle "OCC"
No Result
View All Result

L’Office Congolais de Contrôle veut relever les défis du futur

15 mars 2012
0
Le combat du DG RISASI TABU wa M’SIMBWA pour conquérir l’accréditation internationale de l’Office
7
SHARES
96
VIEWS
PartagerPartagerPartager

En transit à Bruxelles pour Copenhague, où avec la délégation d’experts congolais, il est allé assister à la grand-messe climatique de Copenhague, Albert Kasongo Mukonzo, Administrateur Délégué Général de l’Office Congolais de Contrôle, s’est livré aux questions de « Yambi », magazine de liaison des Congolais de l’Union européenne, sur les dossiers brûlants du moment.

Des attentes de la RD Congo pour Copenhague, à la tolérance zéro, ou du processus de transformation des entreprises publiques, aux 5 Chantiers de la République, le numéro un du contrôle de qualité et de conformité des biens consommés au Congo, n’a éludé aucune question. Entretien.

M. l’ADG, vous êtes en partance pour la conférence sur le climat de Copenhague. Que va y faire l’Office Congolais de Contrôle ?

De prime à bord, je tiens à rappeler que la RD Congo avec son bassin forestier est le second poumon mondial après l’Amazonie. Notre forêt, à elle seule, séquestre plus de la moitié du gaz carbonique mondial, soit près de 17 milliards de CO2. Fort de cette importante contribution à la réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre, la RD Congo, comme vient de l’annoncer le Président de la République dans son discours à la nation du lundi 7 décembre, se rend à Copenhague avec l’objectif principal de bénéficier de compensations financières à la hauteur de son apport capital à la protection de l’environnement de la planète.

En effet, cette contribution congolaise à la protection de l’environnement impose des sacrifices à nos populations, dont bénéficie l’humanité toute entière, y compris les pays reconnus grands pollueurs. C’est dans cette optique que l’Office Congolais de Contrôle, en sa qualité d’agent technique du gouvernement congolais chargé du contrôle de qualité et de conformité des biens tant pour l’exportation que pour l’importation, ayant dans sa palette de services, le contrôle de l’Environnement, la certification du bois exporté, la salubrité de l’eau, des denrées alimentaires et autres, se rend à Copenhague.

L’OCC devra certifier les données chiffrées sur la situation des écosystèmes en RD Congo. Ce faisant, il tient à s’associer durablement à ce nouveau chapitre climatique qui prend pied à Copenhague. En effet, si la Communauté internationale dote la RDC d’importantes sommes et capacités technologiques relatives au crédit-carbone, l’OCC pourra tirer profit de moyens supplémentaires plus appropriés, pour conseiller les industries nationales selon les normes modernes antipollution ; pour encadrer les exploitants forestiers tout au long de la chaîne de l’utilisation du bois congolais ; pour décourager la présence des déchets toxiques en RDC ; pour analyser et affiner les normes relatives aux divers produits pharmaceutiques dont regorge la forêt du Congo.

Par conséquent, l’OCC sera un artisan majeur dans cette fluvre mondiale de sauvetage de la planète, en contribuant plus activement, après les résolutions de Copenhague, à la gestion de l’écosystème congolais.

Sur ce point, l’OCC est-il suffisamment outillé pour répondre à des enjeux aussi colossaux ?

L’Office Congolais de Contrôle, c’est plus de 4.000 agents et 15 grands laboratoires couvrant toute l’étendue du pays. Nous avons des compétences issues de grandes écoles et universités tant nationales qu’internationales : ingénieurs, chimistes, biologistes, vétérinaires, laborantins et j’en passe.

Notre programme de développement prévoit un doublement du nombre de laboratoires afin de répondre à ces besoins de lutte contre le changement climatique. En outre, par le biais de formations, séminaires et stages internationaux dans le domaine du changement climatique, le personnel de l’OCC renforce ses capacités dans le domaine climatique afin de défendre les intérêts de la RD Congo.

L’OCC est un organisme public, impartial et indépendant

M. l’ADG, beaucoup de nos compatriotes tant au pays que dans la diaspora connaissent l’OCC de notoriété spontanée mais ne savent pas réellement cerner ses missions et son travail au quotidien. Pouvezvous nous édifier sur ce point ?

L’OCC est un organisme public, impartial et indépendant d’inspection et d’évaluation des risques, investi de la mission de contrôler tout ce qui est fabriqué localement, de s’assurer de la conformité de toutes les marchandises qui entrent et sortent du pays.

L’OCC contribue à la protection et à l’amélioration de la sécurité alimentaire, de la santé et du bienêtre ainsi que de l’environnement. Il garantit la qualité des produits, des services et des systèmes et sauvegarde les intérêts financiers nationaux par la lutte contre la fraude sous toutes ses formes.

Grâce à sa pluridisciplinarité technique, l’OCC est en mesure d’offrir ses services aux entreprises dans les domaines de la métrologie, de la sécurité alimentaire, de la santé, de la construction, de l’emballage, des transports, de l’environnement et des produits industriels.

Il propose aux entreprises, outre des prestations d’essais, d’inspection et d’audit dans le cadre du contrôle de leurs fournisseurs ou de leur propre production locale, pour une large gamme de produits, une offre en matière de conformité technique comportant des prestations d’étalonnages, d’essais et d’assistance technique et de formation.

Organisme de certification, il peut apporter aux industriels les solutions techniques dont elles ont besoin pour valider la qualité et la conformité de leurs productions, et valoriser cellesci sur les marchés aussi bien national qu’extérieur. Les principales activités de l’Office portent sur la normalisation dans son approche intégrée et l’évaluation de la conformité. La réalisation de ces missions repose sur les valeurs clés que sont l’ouverture et la transparence, la rigueur scientifique et l’indépendance.

M. l’ADG, vous venez d’évoquer la normalisation. Que cela veutil concrètement dire ?

Pour faire simple, disons que la normalisation des divers aspects de l’activité humaine est un des moyens efficaces pour promouvoir le développement, engendrer le bien-être et même, pour rattraper l’actualité, lutter contre le changement climatique.

Le secteur de la normalisation est longtemps resté en léthargie dans notre pays. À cet égard, l’OCC s’est beaucoup investi dans le chantier de la normalisation en prenant des initiatives audacieuses pour conduire notre pays à l’adoption d’une gamme importante de normes. En sa qualité de Comité Membre de l’ISO (Organisation Mondiale de Normalisation), l’OCC assure la veille normative pour la RDC.

Quel est le processus suivi par un produit importé avant d’être déclaré propre à la consommation par l’OCC et peut-on accorder une confiance totale à votre organisme quant à la certification qualitative des produits que consomme le Congolais ?

Un produit importé déclaré propre à la consommation par l’OCC est un produit qui a subi tous les contrôles requis et qui a été trouvé conforme. Quant il s’agit des produits dits sensibles (alimentaires, pharmaceutiques ou chimiques par exemple, le contrôle de qualité passe par : primo, la vérification de l’état général de la cargaison (assistance à l’ouverture des cales, vérification de l’étanchéité des panneaux, vérification de l’arrimage des marchandises dans les cales, prélèvement de la température pour les vivres frais) ; secundo, l’échantillonnage et les analyses de laboratoire, précédé par des analyses organoleptiques, préalables nécessaires avant les analyses éventuelles de laboratoire.

Pendant ce processus, le produit est gardé en consignation jusqu’à la sortie du rapport d’essai, qui donne droit à la mise en consommation du produit.

Permettez-moi d’apporter une précision : une fois le produit déclaré propre à la consommation, il est censé être pris en charge par d’autres structures de l’État, notamment le service de l’Hygiène Publique. Sa détérioration ou sa péremption ultérieure ne sont plus de la responsabilité légale de l’OCC. Celui-ci exerce ses contrôles à la frontière ou aux lieux de production, pas dans les magasins et marchés.

L’an dernier, l’affaire du riz avarié importé par un opérateur économique asiatique de premier plan au Congo avait dévoilé des jeux d’ombres politico-judiciaires dangereux et, même mis en doute l’expertise de l’analyse de vos laboratoires. Une question simple : L’OCC a-t-il réellement les moyens de sa politique et le pouvoir contraignant sur ses décisions ?

Je ne partage pas tout à fait votre analyse sur les péripéties de ce dossier. Il faut souligner que l’OCC a été puissamment soutenu par l’État. Toutes les institutions de la République étaient avec nous : la Présidence de la République, l’Assemblée nationale et le Gouvernement. Que ce soit l’ancien ou l’actuel Premier ministre, et jusqu’au Ministre de le Justice, le souci a été de protéger la population congolaise. Cela a été très réconfortant pour nous.

Quant à la mise en doute de l’expertise de l’Office, je répondrai ceci : en règle générale, en vertu du principe de neutralité, d’impartialité, la compétence d’une société d’inspection ou de contrôle ne peut être mise en doute que par opposition des règles du code de bonne conduite. L’OCC en tant que tierce partie ne peut s’opposer à une contre-expertise à la seule condition que les exigences en la matière soient strictement respectées, notamment : la présence des parties en conflit, le consensus sur les méthodes de travail et, enfin, le choix des méthodes d’analyse. Ne dit-on pas que les mêmes causes produisent les mêmes ?

Un bras de fer vous a opposé courant septembre à la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) au sujet du taux de prestations à l’importation. Quid du couac ?

Il importe de rappeler que la réduction d’autorité du principal tarif de l’OCC de 3 à 1,5% en février 2008, a entraîné du coup la rupture de l’équilibre financier de l’entreprise, dont les secousses se font sentir jusqu’à ce jour. Du coup, les charges d’exploitation et les investissements destinés à l’implantation progressive des infrastructures de métrologie et d’évaluation de la conformité afin de garantir la santé et la sécurité de la population, protéger l’environnement et garantir les recettes générées par l’exportation des produits congolais, n’ont pu être entièrement couverts.

Pour l’OCC et, au regard de la législation en vigueur, le prestataire de services doit pouvoir fixer librement ses tarifs en tenant compte de ses coûts de revient. À cet égard, nous avons pu démontrer sur la place publique que l’impact des frais de l’OCC sur le prix de vente des produits importés est pratiquement nul parce que n’atteignant même pas un dollar américain pour un carton de poulet, de chinchard, de cotis de porc, de tripe de bœuf, de croupion de dinde, de pilchard à la sauce tomate, de sardine à l’huile, de sel iodé ou de concentré de tomate.

Bien plus, une décision de justice de la plus haute instance judiciaire du pays est intervenue et a donné raison à l’Office. Il appartient maintenant à chacun de s’assumer.

Un partenariat aux dépens de l’OCC ?

Une certaine opinion pense que BIVAC -filiale de Bureau Veritas, entreprise française de vérification- « plume » vos recettes. Parlez-nous un peu de ce partenariat et de ses avantages présumés.

Depuis 2006, pour une période de trois ans renouvelables, qui a été reconduite en février dernier, BIVAC est partenaire de l’OCC et de l’OFIDA dans le cadre de la certification de la valeur des marchandises importées en RD Congo. Grâce à ce partenariat, l’hémorragie de l’économie informelle aux frontières qui était évaluée à 70% a été jugulée, les recettes douanières et même celles de l’OCC ont connu une forte progression. BIVAC est un verrou important aux frontières permettant de valider et certifier le trafic des marchandises sur lesquelles est assise la fiscalité douanière.

Mais le poids du service rendu par BIVAC repose sur les épaules de l’OCC seul. Nous pensons que le moment est venu de revisiter cette clause du contrat afin de partager plus équitablement les charges.

Demain quand l’OCC sera suffisamment outillé, nous pourrons jouer ce rôle en plaçant, à chaque point d’embarquement des marchandises vers la RD Congo, nos propres délégués.

En 2008, sous la pression du Fonds Monétaire International, une « OPA » de l’OFIDA sur les activités de l’OCC a avorté de justesse. Votre personnel et le Comité de Gestion avaient fait bloc poussant le Gouvernement Gizenga à revoir sa copie. Vous qui avez passé le gros de votre carrière à l’Ofida jusqu’à en devenir le patron trois ans durant, ne pensez-vous pas que l’OCC n’est qu’un satellite « perdu » de l’Ofida et que, in fine, il devrait revenir dans le giron douanier car leurs missions sont similaires ?

En toute franchise, à l’époque où j’étais à l’Ofida, je partageais cette conception et considérais l’OCC au titre de « principauté fiscale », ces services qui appliquent la parafiscalité. De l’autre côté de la rive, la réalité est tout autre. En effet, mon jugement était biaisé par le fait de certains agents de l’OCC qui font prévaloir plus la culture péagère que nous décrions, au lieu de s’appuyer sur des instruments de mesure pour faire valoir leur travail.

L’OCC est plus une structure de mesure de conformité, quantitative et qualitative par rapport aux normes nationales et internationales sur laquelle l’État congolais s’appuie pour se prémunir des opérateurs économiques véreux.

Vous parlez de culture « péagère », n’est-ce pas le dénominateur commun de tous les postes frontaliers congolais où un maelström de services pullulent et alourdissent les procédures ? Une solution ?

À notre passage à la tête de l’Ofida, nous avons créé le guichet unique de Matadi afin de simplifier les procédures d’importation. Le Gouvernement est actuellement en train d’étudier la question qui évolue dans le même sens et pourrait aboutir à la création du Guichet Unique des Opérations de Commerce Extérieur (GUOCE) où tous les services seront partenaires. Cela permettra sans doute de maîtriser les tracasseries que connaît l’opérateur économique aux frontières tant aériennes, terrestres que maritimes du pays.

Cela fait près de deux ans que votre Comité de Gestion trône sur l’OCC. Que peut-on retenir de votre gestion à la tête de cette entreprise publique devenue entre-temps établissement public ?

Sur le plan administratif et des ressources humaines, nous avons vidé ce qu’on appelait le « département couloir » : plus de 150 personnes qui depuis une dizaine d’années voguaient dans l’entreprise sans travail. Une restructuration des départements a été effectuée et ces agents ont été reclassés.

Sur le plan des infrastructures, nous avons fait de l’OCC un vaste chantier. Le 30 juin 2008, nous avons inauguré à Goma, sur les cendres de l’ancien bâtiment de la direction provinciale, détruit par l’éruption volcanique du Nyirangongo en 2002, un nouveau bâtiment moderne pour l’OCC-Nord Kivu. Bientôt, l’OCC-Katanga aura un bâtiment neuf au poste frontalier de Kasumbalesa en même temps qu’un laboratoire de métrologie à Lubumbashi. À Matadi : nous érigeons le laboratoire de pétrochimie et un centre de santé ; à Boma, un bâtiment d’exploitation et un laboratoire ; à Bukavu : un laboratoire et un bâtiment administratif sur un terrain gracieusement offert par le Gouverneur ; à Butembo et Beni : les projets de construction de laboratoires et bâtiments administratifs se concrétisent. Ce n’est pas tout. À Kinshasa et Lubumbashi nous avons en projet l’érection de deux grands laboratoires ultramodernes de référence.

Sur le plan des équipements, les laboratoires de Lubumbashi, Kinshasa et Matadi ont été fournis en matériel de pointe tels les spectrophotomètres.

Le champ d’intervention de l’OCC a été élargi

Dans le cadre de la réforme des entreprises publiques, le Premier ministre vient de signer une batterie de décrets transformant certaines d’entre-elles. L’OCC est transformé en établissement public à caractère scientifique et technique. Qu’est-ce que cela va changer ?

Cette transformation apporte son lot de nouveautés sur les plans organisationnel et structurel. En effet, avant ce décret, l’OCC était soumis à deux ministères de tutelle : à savoir celui de l’Économie et Commerce et du Portefeuille. Désormais, l’OCC ne dépendra que du ministère ayant le commerce dans ses attributions. Le Conseil d’Administration est réduit et le Comité de Gestion supprimé. La nouvelle structure sera dirigée par un Directeur Général et son adjoint. S’agissant des missions, il faut noter que le champ d’intervention de l’OCC a été élargi. En sus des missions traditionnelles, il faut souligner que la production locale, la métrologie, le commissariat d’avaries, le contrôle technique de tous appareils et travaux ont été explicitement attribués à l’OCC. Parlant particulièrement de la production locale, il convient de retenir que dans le cadre de la mondialisation, le commerce local, moteur du développement national, a préséance sur le commerce international d’autant que les importations doivent bénéficier du même traitement que les produits locaux en vertu du principe du traitement national.

Par ailleurs, le contrôle technique de tous appareils et travaux nous permet d’asseoir la vérification de la conformité des matériels, appareils et équipements importés (VOC) et d’entrer de plain-pied dans le contrôle des infrastructures.

Vous avez participé au processus de réforme des entreprises publiques dès son lancement, votre arrivée à la tête de l’OCC, s’étant déroulée par le biais des tests de sélection du Comité pour la Réforme des Entreprises Publiques (COPIREP). Le processus est-il sur les bons rails ?

Il s’agit d’un processus initié et mené par le Gouvernement, que je n’ai pas à évaluer. Je souhaite simplement que les préoccupations de toutes les composantes soient prises en compte en vue d’obtenir une plus grande adhésion à la réforme.

Le Président Kabila a lancé la « Tolérance Zéro » contre la corruption et la mauvaise gouvernance. Jusqu’à présent, le bilan est plutôt lourd du côté des managers des entreprises publiques…

Nous ne pouvons que saluer cette initiative du Président de la République qui vise à assainir l’environnement général et l’amélioration des conditions de vie des populations.

Depuis l’installation des institutions démocratiques issues des élections de 2006, la séparation des pouvoirs est effective et tous les trois pouvoirs exercent pleinement leurs imperiums. À cet effet, nul n’est au-dessus de la loi, aucun mandataire de l’État, Administrateur Délégué Général soit-il, ne souffre d’une exception à cette loi. Nous pensons que la « Tolérance zéro » doit être appliquée à tous : ministres, professeurs, médecins, hommes en uniformes… Les mandataires ne doivent pas être des proies faciles, tous les Congolais doivent être concernés par ce mot d’ordre, car nous Congolais, devons respecter l’État. Face aux affaires de l’État, maisons, voitures, comptes bancaires, il nous faut quitter le comportement de propriétaire pour endosser celui de locataire, simple gestionnaire temporaire, en bon père de famille.

Contrôle des 5 chantiers ?

Les 5 chantiers comportent un volet important de constructions d’infrastructures dont le lancement est effectif avec les partenaires chinois, à pied d’œuvre travers toute la République. En sa qualité d’organisme de contrôle de conformité et de qualité national, l’OCC pourra-t-il contrôler les routes, bâtiments et autres infrastructures construites dans ce programme de reconstruction ?

Oui, et cela est très clair depuis la publication de nouveaux statuts de l’OCC, comme je l’ai dit plus haut. Dans le cadre de la pose des infrastructures en cours, l’OCC va réaliser des essais des matériaux locaux ou importés en vue de déterminer leurs caractéristiques intrinsèques, au regard des exigences pour leur aptitude à l’emploi, la surveillance des travaux et ouvrages ainsi que la sécurité des personnes sur les lieux des chantiers par les inspections techniques indiquées.

À l’aune du cinquantenaire de notre indépendance, moment de bilan, mais aussi de prospective, comment voyezvous l’OCC dans le futur ?

L’OCC a trente cinq ans d’existence et peut être considéré comme majeure. En tant qu’organisation, il doit identifier ses parties prenantes, respecter leurs intérêts et leurs besoins. De même, elle doit connaître sa sphère d’influence, c’est-à-dire les domaines dans lesquels elle a une capacité d’influer sur les décisions ou les activités des personnes ou encore d’autres organisations.

S’inspirant de ces principes, l’OCC mesure l’ampleur de sa responsabilité sociétale dans la recherche de l’amélioration des conditions de vie des Congolais. Partout l’accent est mis sur l’amélioration de la qualité du travail et sur l’investissement, moteur du développement de l’entreprise. Demain, les contrôles de l’OCC se veulent réellement générateurs de la valeur ajoutée pour la Nation, en termes de la santé des populations, de sécurité des ressources financières et industrielles ainsi que du pouvoir d’achat, en assurant l’acquisition de produits de qualité, à leur juste prix, selon les compétences reconnues internationalement à un organisme de normalisation et d’inspection.

Interview réalisée par
Michael Sakombi © Yambi Magazine Janvier-février 2010

Previous Post

L’OCC / Katanga présente ses vœux à Joseph Kabila

Next Post

OCC, pionnier à l’école du « plan comptable de l’OHADA » en RDC

Next Post

OCC, pionnier à l’école du « plan comptable de l’OHADA » en RDC

Message de félicitations à Joseph Kabila

Bunia : l’OCC reprend le contrôle des hydrocarbures importés

  • Exportations
  • OCC Export
  • OCC Import
  • Tarifs Labo
  • Webmail
  • Renal
  • Certification

PUBLICATIONS

NOTRE PAGE FACEBOOK

NOTRE PRESENCE…

NOS VISITEURS

NON AU TRIBALISME !

OCC © 2024 Copyright | Office Congolais de Contrôle - Etablissement Public à caractère Scientifique et Technique

No Result
View All Result
  • ACCUEIL
  • L’ENTREPRISE
    • Qui sommes nous?
    • Gouvernance
      • Conseil d’Administration
      • Direction Générale
      • Collèges des Commissaires aux Comptes
    • Organisation
      • Direction générale
      • Départements Centraux
      • Direction provinciales
      • Organigramme
  • IMPLANTATIONS
    • Directions Provinciales
    • Laboratoires
  • MÉTIERS
    • Inspections et Contrôles
    • Essais/ Analyses
    • Certification
    • Métrologie
    • Normalisation
    • Commissaire d’Avaries
    • Management de Qualité
    • Officier de liaison INTERPOL
  • PARTENARIATS
    • Institutions
    • Organismes Nationaux
    • Organismes Régionaux
    • Organismes internationaux
  • ACTUALITÉS
    • Actualités OCC
    • Actualités Métiers
    • Événements [Agenda]
    • Communiqués
    • Consommation
    • Editorial
    • Zoom sur…
    • Revue de Presse
    • Dossiers Press
    • A la Une
  • PUBLICATIONS
    • Rapports d’Activité
    • Législation et Réglementation
    • Accords et Contrats
    • Brochures d’Informations
    • Comptes-rendus
    • Références Normatives
  • MÉDIAS
    • Modèle et Référence
    • Carte de Visite pour le Personnel OCC
    • Galerie Photos
    • Galerie Vidéos
    • Téléchargement
  • EXTRANET
    • Exportation
    • OCC Export
    • OCC Import
    • Tarifs Labo
    • Webmail
    • RENAL
    • PAIE [Agent exclusivement]
  • CONTACT

OCC © 2024 Copyright | Office Congolais de Contrôle - Etablissement Public à caractère Scientifique et Technique

Login to your account below

Forgotten Password?

Fill the forms bellow to register

All fields are required. Log In

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In
Le site web de l'OCC utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site Web, vous consentez à l'utilisation de cookies. Visitez notre Politique de confidentialité et de cookies.