Kinshasa, au 25ème jour du mois de janvier 2025, l’Office Congolais de Contrôle a été convié au Déjeuner-débat organisé par le Club BTP et la Chambre de Métiers & Artisanat au KERTEL SUITES avec comme thème : « le secteur de la construction, quel cadre normatif pour les différents acteurs exerçants en République Démocratique du Congo ? »
Ayant été invité comme panéliste, M. Romain LOBO TSHIBUABUA, Chef de Département Marketing, a entamé son speech par une brève présentation de l’Office Congolais de Contrôle qui est un établissement public à caractère scientifique et technique ayant pour objet de procéder en tant que tierce partie à l’évaluation de la conformité, en l’occurrence l’inspection, la certification, les essais ou analyses et à la métrologie en se référant aux standards régionaux et/ou internationaux.

En second lieu, le Chef de Département Marketing a procédé à la présentation imagée de quelques sinistres connus dans la ville de Kinshasa pour démontrer l’importance de l’accompagnement de l’OCC dans la réalisation de différents projets. Il a martelé qu’en matière de construction, les normes sont des spécifications techniques établies par des organismes reconnus comme ISO, ARSO, CEI et autres. Elles définissent les meilleurs pratiques et les critères de qualité, mais leur application est souvent volontaire ; en revanche les contrôles réglementaires sont imposés par la loi, ils exigent le respect des règles spécifiques pour assurer la sécurité, la santé et l’environnement.
En résumé, les normes sont des directives de bonnes pratiques tandis que les contrôles réglementaires sont des exigences légales à respecter a-t-il renchéri.
- CONSÉQUENCES DU NON-RESPECT DES NORMES
Le non-respect des normes en matière de construction peut entraîner des conséquences graves réparties en trois grandes catégories :
– Conséquences sécuritaires (effondrements ou accidents) ;
– Conséquences économiques (coûts de réparation) ;
– Conséquences juridiques (sanctions administratives, responsabilité civile ou pénale).

M. Romain LOBO TSHIBUABUA a fait savoir au panel que le non-respect des normes de construction affecte non seulement la sécurité des occupants, mais aussi l’environnement, l’économie et les aspects juridiques. C’est ainsi qu’il est crucial d’assurer une conformité stricte dès la conception, pendant la construction et au cours de l’entretien.
- NÉCESSITÉ URGENTE DE LA MISE EN PLACE D’UN CADRE RÉGLEMENTAIRE
Un cadre réglementaire en construction est essentiel pour garantir la sécurité, la qualité des infrastructures et le développement harmonieux et ses principales importances sont la sécurité des personnes (préventions des accidents, protection de la santé), la qualité et durabilité (fiabilité des bâtiments), l’urbanisme et l’environnement (développement durable), la protection des parties prenantes (investisseurs et usagers).
Pour clore son speech, M. Romain LOBO TSHIBUABUA a assuré qu’un cadre réglementaire garanti des constructions sûres, durables, et respectueuses des besoins sociétaires, tout en encadrant le secteur et en soutenant le développement durable.

Selon M. Yann Le Roux, Représentant du Bureau Veritas en RDC, l’amélioration de l’environnement des affaires est essentielle. Il a insisté sur l’importance de mettre en place des mécanismes de certification, de standardisation et de contrôle de qualité, notamment dans des secteurs comme la construction, où le manque de normes réduit la confiance des investisseurs.
“La certification et la transparence sont des clés pour attirer les capitaux étrangers. Les investisseurs ont besoin de garanties sur la qualité des projets et la sécurité des processus,” a-t-il affirmé.
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